Le PDG d'Air France Jean-Marc Janaillac, dans une interview pour Les Echos, a expliqué que le premier objectif de Joon était de réduire les pertes sur les vols moyen-courriers à partir du hub de Roissy-Charles de Gaulle. Ces derniers doivent décoller à partir de cet automne, et c'est sans doute ce que le groupe s'apprête à annoncer durant le Salon du Tourisme. À terme, il s'agit aussi de relancer la croissance de l'activité long-courrier d'Air France : les premiers vols doivent avoir lieu l'été prochain. Néanmoins, le dirigeant précise qu'ilil faudra attendre le premier trimestre 2018 pour connaître les détails : « nous n'avons pas encore entièrement arrêté le choix des nouvelles destinations long-courriers ».
Air France a levé les obstacles sociaux pour pouvoir lancer Joon dans une certaine sérénité. Notamment auprès des pilotes, qui ont donné leur feu vert à la création de cette nouvelle activité. Pour cela, la compagnie aérienne a dû donner des gages, en particulier une flotte qui sera limitée à 28 avions : pas question en effet d'étendre les conditions de travail qui seront appliqués pour Joon à l'ensemble du groupe… Malgré ces compromis, Jean-Marc Janaillac se veut optimiste : « nous n'avons certes pas fait exactement ce qui nous avions prévu, mais l'important est d'être parvenu à mettre en oeuvre notre projet, même si nous avons suivi d'autres voies pour y parvenir ».
La direction d'Air France souhaite générer un gain de productivité de 18% sur long-courrier, et de 15% sur le moyen-courrier. Joon, qui s'adresse aux voyageurs urbains et connectés, est en mesure de réaliser ces objectifs, espère Air France. La structure des coûts de l'entreprise est un frein pour sa compétitivité vis à vis de la concurrence, en particulier des low cost qui lorgnent sur le long-courrier.
Air France a levé les obstacles sociaux pour pouvoir lancer Joon dans une certaine sérénité. Notamment auprès des pilotes, qui ont donné leur feu vert à la création de cette nouvelle activité. Pour cela, la compagnie aérienne a dû donner des gages, en particulier une flotte qui sera limitée à 28 avions : pas question en effet d'étendre les conditions de travail qui seront appliqués pour Joon à l'ensemble du groupe… Malgré ces compromis, Jean-Marc Janaillac se veut optimiste : « nous n'avons certes pas fait exactement ce qui nous avions prévu, mais l'important est d'être parvenu à mettre en oeuvre notre projet, même si nous avons suivi d'autres voies pour y parvenir ».
La direction d'Air France souhaite générer un gain de productivité de 18% sur long-courrier, et de 15% sur le moyen-courrier. Joon, qui s'adresse aux voyageurs urbains et connectés, est en mesure de réaliser ces objectifs, espère Air France. La structure des coûts de l'entreprise est un frein pour sa compétitivité vis à vis de la concurrence, en particulier des low cost qui lorgnent sur le long-courrier.