(c) Shutterstock/EconomieMatin
Il en va ainsi des grandes marques dans les secteurs de l'entretien, de l'hygiène et de la beauté, des marchés qui représentent 4,2 milliards d'euros (entretien) et 7 milliards d'euros (hygiène beauté) entre 2003 et 2006. L'Autorité de la concurrence a convaincu treize marques d'entente sur les prix durant cette période et les condamnent donc à une amende cumulé record de 950 millions d'euros.
Les sanctions sont réparties ainsi : 609,97 millions d'euros contre 11 fabricants de produits de beauté et d'hygiène, 345,2 millions contre 8 marques de produits d'entretien. Dans les deux dossiers, six entreprises sont impliquées (Colgate-Palmolive, Henkel, Unilever, Procter & Gamble, Reckitt Benckiser, Sara Lee). Toutes ces sociétés ont été reconnues coupables de coordination de « leurs politiques commerciales auprès de la grande distribution et en particulier, pour s’être concertées sur les hausses de prix ». L'Oréal est le groupe le plus touché, avec un total de 189 millions d'euros.
SC Johnson, l'entreprise à l'origine de la révélation des faits, s'en tire sans amende. Unilever, condamné dans les deux volets et qui doit verser 173 millions d'euros, assure que ce montant est « totalement disproportionné et injustifié ». Plusieurs entreprises ont décidé de faire appel de cette décision.
Les sanctions sont réparties ainsi : 609,97 millions d'euros contre 11 fabricants de produits de beauté et d'hygiène, 345,2 millions contre 8 marques de produits d'entretien. Dans les deux dossiers, six entreprises sont impliquées (Colgate-Palmolive, Henkel, Unilever, Procter & Gamble, Reckitt Benckiser, Sara Lee). Toutes ces sociétés ont été reconnues coupables de coordination de « leurs politiques commerciales auprès de la grande distribution et en particulier, pour s’être concertées sur les hausses de prix ». L'Oréal est le groupe le plus touché, avec un total de 189 millions d'euros.
SC Johnson, l'entreprise à l'origine de la révélation des faits, s'en tire sans amende. Unilever, condamné dans les deux volets et qui doit verser 173 millions d'euros, assure que ce montant est « totalement disproportionné et injustifié ». Plusieurs entreprises ont décidé de faire appel de cette décision.