Il n'est plus rare aujourd'hui d'avoir du mal à trouver du beurre dans les rayons du supermarché, ou alors à des prix vraiment élevés. Une situation de prime abord plutôt étonnante, mais qui a plusieurs explications. La plus simple est la demande : la matière grasse animale est en regain de notoriété, après plusieurs décennies durant lesquelles les nutritionnistes ont déconseillé le beurre. Mais la demande a retrouvé du mordant les pays développés, ainsi que dans certains pays en voie de développement comme la Chine où les viennoiseries françaises ont le vent en poupe. Or, celles-ci sont très gourmandes en beurre.
Le hic, c'est que l'offre n'a pas suivi cette demande en forte progression. La production de lait s'est réduit en Europe suite à la fin des quotas laitiers en 2015. Les producteurs laitiers ont subi une chute des prix et pour y faire face, ils ont dû réduire leur production. Or, c'est ce lait qui manque aujourd'hui pour répondre à l'appétit mondial de beurre. En attendant que les choses changent, les prix ont littéralement explosé : ils sont passés de 2 500 euros la tonne de beurre au printemps 2016, à 7 000 euros cet été.
Les industriels font eux aussi face à des difficultés. Certains ont bien tenté de remplacer le beurre par de la margarine, mais évidemment le goût n'est pas le même. Les fabricants de produits à base de beurre rencontrent aussi de sérieuses difficultés d'approvisionnement en matière première, une situation difficile qui peut les pousser à du chômage partiel. Quant aux producteurs, ils ne profitent pas encore de cette fièvre des prix autour du beurre. Le marché a encore besoin de trouver ses marques avant que les choses ne reviennent à la normale.
Le hic, c'est que l'offre n'a pas suivi cette demande en forte progression. La production de lait s'est réduit en Europe suite à la fin des quotas laitiers en 2015. Les producteurs laitiers ont subi une chute des prix et pour y faire face, ils ont dû réduire leur production. Or, c'est ce lait qui manque aujourd'hui pour répondre à l'appétit mondial de beurre. En attendant que les choses changent, les prix ont littéralement explosé : ils sont passés de 2 500 euros la tonne de beurre au printemps 2016, à 7 000 euros cet été.
Les industriels font eux aussi face à des difficultés. Certains ont bien tenté de remplacer le beurre par de la margarine, mais évidemment le goût n'est pas le même. Les fabricants de produits à base de beurre rencontrent aussi de sérieuses difficultés d'approvisionnement en matière première, une situation difficile qui peut les pousser à du chômage partiel. Quant aux producteurs, ils ne profitent pas encore de cette fièvre des prix autour du beurre. Le marché a encore besoin de trouver ses marques avant que les choses ne reviennent à la normale.