Dilma Rousseff avait été suspendue de son poste le 12 mai, mais il fallait encore que le Sénat brésilien vote la destitution : elle est désormais acquise, à 61 voix contre 20. L’ex présidente a été rendue coupable de « crime de responsabilité » : l’ampleur du déficit du pays aurait été masqué grâce au maquillage des comptes publics. Par ailleurs, Dilma Rousseff aurait aussi autorisé des dépenses sans le feu vert du Parlement.
La procédure de destitution reste toutefois très contestée. Rousseff, qui a remplacé Lula en 2010, a même évoqué un « coup d’État ». Son successeur jusqu’en 2018, Michel Temer, est lui aussi très impopulaire en raison des soupçons qui pèsent dans plusieurs scandales de corruption autour du groupe Petrobras.
Cette atmosphère délétère a des répercussions dans la rue. De nombreuses manifestations, parfois violentes, ont eu lieu et se sont poursuivies y compris durant les Jeux olympiques de Rio. Dilma Rousseff conserve néanmoins ses droits civiques.
La procédure de destitution reste toutefois très contestée. Rousseff, qui a remplacé Lula en 2010, a même évoqué un « coup d’État ». Son successeur jusqu’en 2018, Michel Temer, est lui aussi très impopulaire en raison des soupçons qui pèsent dans plusieurs scandales de corruption autour du groupe Petrobras.
Cette atmosphère délétère a des répercussions dans la rue. De nombreuses manifestations, parfois violentes, ont eu lieu et se sont poursuivies y compris durant les Jeux olympiques de Rio. Dilma Rousseff conserve néanmoins ses droits civiques.