L’usine PSA de Poissy produit des véhicules destinés au marché britannique. Chaque jour, il en sort 190 DS 3 dont le volant est installé à droite, comme il se doit. Mais le Brexit a poussé la direction à imposer du chômage technique : les 3 000 ouvriers que compte l’usine seront forcés de lever le pied quatre jours au mois de septembre.
Cette décision a été motivée par la saisonnalité des ventes, la nécessité d’ajuster les stocks en fin d’année, mais aussi par « les effets immédiats que le Brexit pourrait avoir sur le marché nous ont amenés à reconsidérer les programmes de production prévus dès ce mois de juillet », a expliqué la direction au Parisien. Une décision qui n’est pas du goût de certaines organisations syndicales.
Il en va ainsi de Force ouvrière, qui se dit surpris de cette décision de PSA alors que les négociations entre le Royaume-Uni et l’Union européenne n’ont pas encore débuté. Néanmoins, le résultat du référendum a déjà des conséquences sur l’économie britannique, où l’on craint une récession à court terme. L’article 50 du traité de Lisbonne, dont l’activation par la Première ministre Theresa May ne sera pas décidée avant la fin de l’année, va ensuite provoquer jusqu’à deux années de négociations.
Cette décision a été motivée par la saisonnalité des ventes, la nécessité d’ajuster les stocks en fin d’année, mais aussi par « les effets immédiats que le Brexit pourrait avoir sur le marché nous ont amenés à reconsidérer les programmes de production prévus dès ce mois de juillet », a expliqué la direction au Parisien. Une décision qui n’est pas du goût de certaines organisations syndicales.
Il en va ainsi de Force ouvrière, qui se dit surpris de cette décision de PSA alors que les négociations entre le Royaume-Uni et l’Union européenne n’ont pas encore débuté. Néanmoins, le résultat du référendum a déjà des conséquences sur l’économie britannique, où l’on craint une récession à court terme. L’article 50 du traité de Lisbonne, dont l’activation par la Première ministre Theresa May ne sera pas décidée avant la fin de l’année, va ensuite provoquer jusqu’à deux années de négociations.