David Cameron a été clair : désormais les immigrés ne pourront plus bénéficier du système britannique comme avant. Les nouvelles règles devraient s’appliquer dès novembre prochain et apportent divers changements majeurs au système social du Royaume-Uni. De quoi limiter les dépenses de l’état mais également limiter une immigration uniquement réalisée pour profiter des aides.
Ainsi, les immigrés ne pourront plus toucher immédiatement les allocations chômage. « Il faudra attendre au moins trois mois » prévient David Cameron dans sa tribune. Mais ce n’est pas tout.
Le Premier Ministre britannique pense également à réduire le temps des allocations chômage et familiales pour les immigrés : de six mois, elles seront réduites à seulement trois mois.
Cette volonté protectionniste devrait également toucher le système d’attribution des logements sociaux qui pourrait bien favoriser les britanniques ou encore l’emploi qui verrait dans certains postes un favoritisme pour les locaux.
Mais David Cameron risque de se heurter à l’Union Européenne, déjà mal aimée par le peuple de Sa Majesté la Reine. Une telle politique anti-immigration pourrait s’avérer discriminante et risque fort de s’attirer les foudres de Bruxelles. Et si la Commission européenne s’en mêle et les annule, David Cameron serait en mauvaise posture pour les prochaines élections tandis que le parti Eurosceptique UKIP, déjà arrivé premier au Royaume-Uni lors des dernières élections européennes, s’en verrait renforcé.