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Manuel Valls a tenu à remettre les pendules à l'heure suite à l'annonce intempestive de sa ministre : l'augmentation des prix aura bien lieu, mais… un peu plus tard dans l'année, sans doute à l'automne. Seule bonne nouvelle, cette hausse ne sera pas aussi élevée que prévu : l'ampleur sera « plus faible que les 5% qui étaient initialement prévus ».
Même si les couacs gouvernementaux ont été moins nombreux depuis le remplacement de Jean-Marc Ayrault par Manuel Valls, en voici un beau : visiblement, cette annonce n'a pas été préparée, et ce qui aurait dû être une bonne nouvelle s'est transformée en controverse. Difficile de tenir ses troupes…
C'est d'autant plus dommageable qu'avec un meilleur travail en amont, l'impact de cette nouvelle pour EDF aurait été moindre. Suite à la déclaration de Ségolène Royal, l'action EDF a en effet piqué du nez, perdant 3,5 milliards d'euros en quelles heures. Du jamais vu depuis la crise en 2009…