S’il n’est pas question de supprimer les 35 heures, une réforme bien trop importante et que le gouvernement socialiste ne pourra sans doute pas assumer, Emmanuel Macron a donné le ton de ce que sera sa politique économique en tant que ministre de l’Economie : « Nous pourrions autoriser les entreprises et les branches, dans le cadre d'accords majoritaires, à déroger aux règles de temps de travail et de rémunération. »
Cette déclaration, faite au journal Le Point, est très forte ; elle coupe avec le socialisme classique et Emmanuel Macron le sait. Selon lui, une telle proposition est « difficile à expliquer et à porter » pour le gouvernement Valls II qui risque fort de s’attirer les foudres de la population. Pourtant, c’est bien là une solution.
Le temps de travail et la rémunération seront deux des leviers sur lesquels va travailler le nouveau ministre qui veut « libérer les énergies pour créer de l’activité ». C’est pour lui la « clé de la relance »de la France. Mais ce n’est pas tout.
Dans cet entretien au Point, Emmanuel Macron revient également sur la question cruciale du déficit. « Il n’est pas nécessaire d’aller plus loin qu’une baisse de 50 milliards d’euros en trois ans » estime-t-il tout en jugeant que la réduction du déficit de la France est « indispensable ». Surtout pour une question d’image.
« Il y a toujours un doute sur la parole de la France » puisque cette dernière « n’a pas respecté ses engagements ni en 2003 ni en 2007 ».
Cette déclaration, faite au journal Le Point, est très forte ; elle coupe avec le socialisme classique et Emmanuel Macron le sait. Selon lui, une telle proposition est « difficile à expliquer et à porter » pour le gouvernement Valls II qui risque fort de s’attirer les foudres de la population. Pourtant, c’est bien là une solution.
Le temps de travail et la rémunération seront deux des leviers sur lesquels va travailler le nouveau ministre qui veut « libérer les énergies pour créer de l’activité ». C’est pour lui la « clé de la relance »de la France. Mais ce n’est pas tout.
Dans cet entretien au Point, Emmanuel Macron revient également sur la question cruciale du déficit. « Il n’est pas nécessaire d’aller plus loin qu’une baisse de 50 milliards d’euros en trois ans » estime-t-il tout en jugeant que la réduction du déficit de la France est « indispensable ». Surtout pour une question d’image.
« Il y a toujours un doute sur la parole de la France » puisque cette dernière « n’a pas respecté ses engagements ni en 2003 ni en 2007 ».