À la clé, un milliard de dollars pour l’entreprise française, dont c’est tout simplement le contrat le plus important de son histoire. Le travail est de taille : il s’agit de la modélisation de l’ensemble de la chaîne de production de Boeing, depuis le départ de la conception jusqu’au service après vente. Il y a 25 ans, l’avionneur américain mettait au point une maquette numérique de son 777… grâce au logiciel de Dassault. La collaboration de longue date entre les deux entreprises continue donc d’être fructueuse.
Boeing souhaite améliorer sa productivité en injectant du numérique à tous les niveaux, ce qui contribuera à niveler toutes les divisions. De quoi repérer très en amont les éventuels problèmes qui pourraient se poser et donc y répondre rapidement sans impact et le reste de la chaîne. Dassault Systèmes entend faire de cet accord un étendard pour attirer d’autres gros poissons. « Sur la base de nombreuses décisions stratégiques de clients, comme celle que Boeing a prise, nous devrions connaître une accélération de notre développement et démontrer ainsi la qualité de notre positionnement pour apporter de la valeur aux secteurs industriels que nous servons », explique le directeur général de Dassault Systèmes, Bernard Charlès.
Pour le reste, l’entreprise a donné les chiffres de son deuxième trimestre, qui montrent une progression du bénéfice net de 21,4% à 123 millions d’euros. La société a engrangé sur la même période un chiffre d’affaires de 806,4 millions d’euros, une hausse de 7%. L’appréciation continue de l’euro face au dollar représente un écueil pour Dassault Systèmes. À taux de changes constants, les affaires progressent moins vite.
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