En août, l'institut de statistiques avait pronostiqué une croissance nulle pour la période allant d'avril à fin juin. Cette prévision a été revue à la baisse ce vendredi 23 septembre : finalement, la croissance passe dans le rouge avec un repli de 0,1%. Dans son langage très technique, l'Insee évoque des indicateurs indisponibles au moment de la précédente estimation, ainsi que par « l’actualisation des coefficients de corrections des variations saisonnières ».
Ce qu'il faut en comprendre, c'est que la consommation des ménages est passée dans une zone négative durant le deuxième trimestre : -0,1%. Au premier trimestre, ce pilier essentiel de l'économie française avait connu une croissance de 1,1%, ce qui a largement contribué à la hausse du PIB de 0,7% sur les trois premiers mois de l'année.
Ce recul durant le second trimestre est-il de nature à modifier la prévision de croissance du gouvernement, qui base son budget 2017 sur un taux de 1,5% ? D'après Bercy cité par l'AFP, cela ne sera pas le cas. Aussi bien pour 2016 que pour 2017 d'ailleurs. Il faut l'espérer, car c'est l'année prochaine que le déficit public doit passer sous le seuil des 3%.
Ce qu'il faut en comprendre, c'est que la consommation des ménages est passée dans une zone négative durant le deuxième trimestre : -0,1%. Au premier trimestre, ce pilier essentiel de l'économie française avait connu une croissance de 1,1%, ce qui a largement contribué à la hausse du PIB de 0,7% sur les trois premiers mois de l'année.
Ce recul durant le second trimestre est-il de nature à modifier la prévision de croissance du gouvernement, qui base son budget 2017 sur un taux de 1,5% ? D'après Bercy cité par l'AFP, cela ne sera pas le cas. Aussi bien pour 2016 que pour 2017 d'ailleurs. Il faut l'espérer, car c'est l'année prochaine que le déficit public doit passer sous le seuil des 3%.