Exit les 0,3% prévus pour les trois premiers mois de l'année. L'institut des statistiques a revu son estimation à la hausse : la progression du PIB de l'économie française passe donc à 0,4%. 0,1 point de plus, cela paraît peu dans l'absolu, mais ce gain participe de l'acquis de croissance pour le reste de l'année.
L'Insee, tout comme la Banque de France, ont ainsi prévu une hausse de la croissance de 0,5% au second trimestre. L'acquis de croissance, c'est à dire la progression du PIB pour l'année même si les deux derniers trimestres n'enregistraient aucune croissance, est de 0,9% au lieu des 0,7% précédemment estimés.
Le précédent gouvernement s'était appuyé sur une hypothèse de 1,5% pour l'année. Une estimation jugée optimiste par la Banque de France qui annonçait elle 1,3%. Le FMI, la Commission européenne et l'OCDE planchent eux sur une croissance de 1,4% pour l'hexagone. Une fourchette qui paraît aujourd'hui tout à fait atteignable.
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