Le Brexit n’a pas empêché les grandes fortunes britanniques de prospérer

Dans le détail, 19 des plus grandes fortunes du Royaume-Uni ont bénéficié en l’espace d’une année d’une augmentation de un milliard de livres de leurs patrimoines. En fait, malgré le vote de juin dernier qui a lancé le processus de divorce du pays avec l’Union européenne, les gens les plus riches de Grande-Bretagne ont tout simplement continué à faire des affaires et à générer des millions de livres supplémentaires. Comme si de rien n’était…

Le haut du classement est occupé par les frères Hinduja qui prospèrent dans le pétrole, l’immobilier et l’automobile. Suivent des oligarques à l’instar de l’Ukrainien Les Blavatnik (2e), l’Ouzbek Alisher Ousmanov (5e), ou encore le Russe Roman Abramovitch, à la 13e place. Lakshmi Mittal est quatrième. La première fortune britannique, le duc de Westminster, est neuvième. À 26 ans, il a hérité de l’empire immobilier évalué à plus de 10 milliards d’euros.

À Londres, on dénombre pas moins de 86 milliardaires : c’est plus que n’importe où ailleurs dans le monde. Le Brexit a toutefois eu un impact sur certaines de ces grandes fortunes. C’est le cas de Philip Green de Top Shop, Mike Ashley (Sports Direct), ou encore Stelios Haji-Ioannou le fondateur d’EasyJet : tous ont vu leurs bas de laine se rétrécir suite au référendum de l’an dernier.