Le club très fermé des grandes fortunes françaises

Une progression vertigineuse de 26%, largement due à l'excellente tenue de la Bourse et des marchés financiers. Il faut posséder au moins 130 millions d'euros pour entrer dans le club très fermé des 500 plus grandes fortunes fortunes françaises… Une somme qui a pratiquement décuplé par rapport à 1996. Le club des « 500 » disposent d'actifs dont la valeur a progressé trois fois et demi plus rapidement que la production de richesse dans l'Hexagone, depuis cette même année 1996. Leur fortune a été multiplié par sept en 21 ans, alors que le produit intérieur brut du pays s'est contenté de doubler.

Après avoir perdu la première place l'an dernier au profit de Liliane Bettencourt, Bernard Arnault le patron de LVMH a repris le flambeau. Sa fortune est estimée à 46,9 milliards d'euros. L'action de son groupe a connu une progression exceptionnelle de 56% l'an dernier. L'héritière de L'Oréal, deuxième du podium, possède 35,8 milliards d'euros. La famille Dumas, propriétaire d'Hermès International, a dans ses coffres 30,85 milliards d'euros.

Elle passe devant les Mulliez, propriétaire d'Auchan, grâce à la bonne tenue de son action (+36%) là encore. À noter qu'une des grandes fortunes de l'internet français, Xavier Niel, fait son entrée dans le top 10. Ce faisant, il pousse Vincent Bolloré dehors. Xavier Niel est le patron d'Iliad, qui multiplie les succès avec le fournisseur d'accès Free et l'opérateur Free Mobile.