Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, avait déjà début juin estimé possible un dérapage du déficit public pour 2017. Mardi 13 juin 2017 c’est Edouard Philippe, interrogé par France Info, qui déclare la même chose. Il précise même que le risque est « extrêmement fort » bien qu’il attende l’audit que la Cour des Comptes devrait rendre le 1er juillet 2017 pour en avoir le coeur net.
Edouard Philippe craint surtout que les dernières décisions prises par le dernier gouvernement de François Hollande n’aient pas été budgétées, ce qui laisserait un trou au gouvernement Philippe. Et un dérapage du déficit public n’est pas souhaitable pour la France : elle risque une forte amende de la part de la Commission Européenne.
Le Pacte de Stabilité de l’UE prévoit un déficit inférieur à 3 % pour les pays-membres sous peine de sanctions. La France a obtenu deux délais mais Pierre Moscovici, commissaire européen aux Affaires Economiques et ancien locataire de Bercy, a déclaré à plusieurs reprises qu’il ne sera pas question d’accorder un autre délai à l’Hexagone. La France risque donc, si le déficit n’est pas sous les 3 % en 2017, une amende qui pourrait atteindre 4 milliards d’euros.
Les craintes d’Edouard Philippe sont cohérentes avec celles de la Commission Européenne et, politiquement, un dérapage budgétaire risque de mettre Emmanuel Macron dans l’embarras : il devra choisir si rentrer dans les clous du Pacte de Stabilité en supprimant ou réduisant certaines réformes ou s’il maintient les réformes et risque l’amende de la part de l’UE.
Edouard Philippe craint surtout que les dernières décisions prises par le dernier gouvernement de François Hollande n’aient pas été budgétées, ce qui laisserait un trou au gouvernement Philippe. Et un dérapage du déficit public n’est pas souhaitable pour la France : elle risque une forte amende de la part de la Commission Européenne.
Le Pacte de Stabilité de l’UE prévoit un déficit inférieur à 3 % pour les pays-membres sous peine de sanctions. La France a obtenu deux délais mais Pierre Moscovici, commissaire européen aux Affaires Economiques et ancien locataire de Bercy, a déclaré à plusieurs reprises qu’il ne sera pas question d’accorder un autre délai à l’Hexagone. La France risque donc, si le déficit n’est pas sous les 3 % en 2017, une amende qui pourrait atteindre 4 milliards d’euros.
Les craintes d’Edouard Philippe sont cohérentes avec celles de la Commission Européenne et, politiquement, un dérapage budgétaire risque de mettre Emmanuel Macron dans l’embarras : il devra choisir si rentrer dans les clous du Pacte de Stabilité en supprimant ou réduisant certaines réformes ou s’il maintient les réformes et risque l’amende de la part de l’UE.