Le gouvernement vise à réformer l’ISF (Impôt sur la Fortune) qu’il veut transformer en IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière), veut baisser la taxe d’habitation pour 80 % des ménages et veut instaurer une flat tax de 30 % sur les flux d’argent de plus de 150 000 euros. Le tout dès 2018 comme l’a annoncé le Premier ministre.
Ces réformes, qui devrait baisser les impôts de près de 9,15 milliards d’euros selon l’OFCE vont surtout bénéficier aux 10 % les plus riches selon l’étude d’impact. La réforme de l’ISF en IFI, déjà, représente 3 milliards des quelque 4,20 milliards de baisses d’impôts que va connaître le décile le plus riche de la population française. Ainsi, tous les ménages qui touchent plus de 3 559 euros nets par mois, selon l’OFCE, vont capter 46 % des baisses d’impôts et voir leurs revenus annuels augmenter de 2,6 %.
En moyenne, les réformes permettraient une augmentation de 1,4 % des revenus des ménages français mais l’OFCE prévient que le dernier décile, les plus pauvres, risquent même d’y perdre de l’argent. Si le gouvernement ne touche ni aux aides sociales ni au système de remboursement de la santé, les 10 % les plus pauvres verraient leurs revenus augmenter de 1 % soit 86 euros par an.
Mais on sait déjà que le gouvernement veut financer ces réformes par des baisses dans les dépenses de l’État. L’OFCE estime que, selon les coupes qui seront décidées, les 10 % les plus pauvres pourraient même voir leurs revenus annuels baisser de 4 %, soit 337 euros par an, en particulier si des coupes sont effectuées au niveau des APL et de la santé.
Ces réformes, qui devrait baisser les impôts de près de 9,15 milliards d’euros selon l’OFCE vont surtout bénéficier aux 10 % les plus riches selon l’étude d’impact. La réforme de l’ISF en IFI, déjà, représente 3 milliards des quelque 4,20 milliards de baisses d’impôts que va connaître le décile le plus riche de la population française. Ainsi, tous les ménages qui touchent plus de 3 559 euros nets par mois, selon l’OFCE, vont capter 46 % des baisses d’impôts et voir leurs revenus annuels augmenter de 2,6 %.
En moyenne, les réformes permettraient une augmentation de 1,4 % des revenus des ménages français mais l’OFCE prévient que le dernier décile, les plus pauvres, risquent même d’y perdre de l’argent. Si le gouvernement ne touche ni aux aides sociales ni au système de remboursement de la santé, les 10 % les plus pauvres verraient leurs revenus augmenter de 1 % soit 86 euros par an.
Mais on sait déjà que le gouvernement veut financer ces réformes par des baisses dans les dépenses de l’État. L’OFCE estime que, selon les coupes qui seront décidées, les 10 % les plus pauvres pourraient même voir leurs revenus annuels baisser de 4 %, soit 337 euros par an, en particulier si des coupes sont effectuées au niveau des APL et de la santé.