Nicolas Hulot a révélé lui-même l'information à l'issue du Conseil des ministres. « Il sera difficile de tenir ce calendrier de 2025 sauf à relancer la production d'électricité à base d'énergies fossiles », a-t-il admis pendant le compte-rendu hebdomadaire de Christophe Castaner, le porte-parole du gouvernement. Baisser à 50% la part du nucléaire dans la production d'électricité en France à l'horizon 2025 était un engagement de François Hollande pris en 2012.
À l'époque, la part du nucléaire dans le « mix » énergétique français était de 75%. La promesse avait été reprise par le candidat Macron durant la campagne, souhaitant réduire la dépendance du pays à l'énergie nucléaire. Mais si le gouvernement souhaitait vraiment respecter cet engagement, cela aurait conduit à fermer 24 réacteurs nucléaires, selon les calculs du Réseau de transport d'électricité (RTE). Il aurait aussi fallu retarder la fermeture des centrales à charbon, très polluantes.
L'échéance de 2025 aurait donc été tenu « au détriment de nos objectifs climatiques. Et ça se fera au détriment de la fermeture des centrales à charbon et probablement que si l'on voulait s'acharner sur cette date, il faudrait même rouvrir d'autres centrales thermiques », a expliqué le ministre de la Transition écologique. Nicolas Hulot se donne désormais une fenêtre comprise entre 2030 et 2035 pour la réduction à 50% de la part du nucléaire.
À l'époque, la part du nucléaire dans le « mix » énergétique français était de 75%. La promesse avait été reprise par le candidat Macron durant la campagne, souhaitant réduire la dépendance du pays à l'énergie nucléaire. Mais si le gouvernement souhaitait vraiment respecter cet engagement, cela aurait conduit à fermer 24 réacteurs nucléaires, selon les calculs du Réseau de transport d'électricité (RTE). Il aurait aussi fallu retarder la fermeture des centrales à charbon, très polluantes.
L'échéance de 2025 aurait donc été tenu « au détriment de nos objectifs climatiques. Et ça se fera au détriment de la fermeture des centrales à charbon et probablement que si l'on voulait s'acharner sur cette date, il faudrait même rouvrir d'autres centrales thermiques », a expliqué le ministre de la Transition écologique. Nicolas Hulot se donne désormais une fenêtre comprise entre 2030 et 2035 pour la réduction à 50% de la part du nucléaire.