Reuters a interrogé 29 analystes et économistes concernant la hausse des prix du pétrole. Le consensus s’établit à 56,90 $ en moyenne du baril de Brent sur l’ensemble de 2017. Cette année, le prix de ce même baril a tourné autour de 45 $ : la hausse est donc significative, même si elle n’a rien de spectaculaire.
On parle en fait plus d’un rééquilibrage, dû en grande partie à l’accord — inédit depuis 2001 — entre les pays de l’Opep et les pays non membres de l’organisation. Les premiers ont accepté une réduction de leur production de 1,2 million de barils par jour (bpj), les seconds de 558 000 bpj. De quoi enchérir les prix du pétrole, même si ces pays producteurs ne sont sans doute pas au bout de leurs peines.
Bon nombre d’observateurs estiment en effet que plusieurs des pays signataires de cet accord sont susceptibles de s’en détourner ou de ne pas tenir totalement leurs engagements. Néanmoins, les réductions resteraient suffisamment importantes pour maintenir un prix du baril autour de 60 $. Il faudra également prendre en compte le niveau du dollar, de plus en plus fort, et aussi la reprise de la production du gaz et pétrole de schiste aux États-Unis.
On parle en fait plus d’un rééquilibrage, dû en grande partie à l’accord — inédit depuis 2001 — entre les pays de l’Opep et les pays non membres de l’organisation. Les premiers ont accepté une réduction de leur production de 1,2 million de barils par jour (bpj), les seconds de 558 000 bpj. De quoi enchérir les prix du pétrole, même si ces pays producteurs ne sont sans doute pas au bout de leurs peines.
Bon nombre d’observateurs estiment en effet que plusieurs des pays signataires de cet accord sont susceptibles de s’en détourner ou de ne pas tenir totalement leurs engagements. Néanmoins, les réductions resteraient suffisamment importantes pour maintenir un prix du baril autour de 60 $. Il faudra également prendre en compte le niveau du dollar, de plus en plus fort, et aussi la reprise de la production du gaz et pétrole de schiste aux États-Unis.