En 2022, tous les foyers et les locaux professionnels devront bénéficier d'un accès haut et très haut débit à internet. L'objectif intermédiaire de 50% de couverture sera atteint en 2017, se félicite la Cour des comptes… qui nuance immédiatement : pour atteindre les 50% restants, il faudra pousser jusqu'en 2030, ce qui va occasionner des surcoûts très importants.
Le plan France très haut débit représente un budget de 20 milliards d'euros. Selon les sages de la rue Cambon, l'État et les collectivités locales devront ajouter 15 milliards supplémentaires. « Les 20 milliards d’investissements publics et privés annoncés seront de facto largement dépassés et le programme d’équipement se déroulera sur une période bien plus longue », déplore la Cour des comptes.
Parmi les raisons qui expliquent le retard à venir, le coût du raccordement final de l'abonné. Aussi étonnant que cela puisse paraître, l'État n'a pas pris en compte ce poste, qui représente 4,5 milliards d'euros à investir en plus. De plus, des travaux complémentaires à hauteur de 10,4 milliards sont à prévoir pour les 7 millions de foyers dans les zones moins denses.
Le plan France très haut débit représente un budget de 20 milliards d'euros. Selon les sages de la rue Cambon, l'État et les collectivités locales devront ajouter 15 milliards supplémentaires. « Les 20 milliards d’investissements publics et privés annoncés seront de facto largement dépassés et le programme d’équipement se déroulera sur une période bien plus longue », déplore la Cour des comptes.
Parmi les raisons qui expliquent le retard à venir, le coût du raccordement final de l'abonné. Aussi étonnant que cela puisse paraître, l'État n'a pas pris en compte ce poste, qui représente 4,5 milliards d'euros à investir en plus. De plus, des travaux complémentaires à hauteur de 10,4 milliards sont à prévoir pour les 7 millions de foyers dans les zones moins denses.