Selon un sondage Toluna, 73% des Français ont l’intention de profiter des bonnes affaires durant les soldes d’été. Un bon chiffre sur Le papier, mais dans les faits, ce pourcentage recule de 4,4 points par rapport à l’an dernier. 2,2 millions de consommateurs pourraient ainsi passer leur tour, au grand dam des commerçants qui ont pignon sur rue.
Conscient de la désaffection qui touche de plus en plus les soldes — d’été comme d’hiver —, Bruno Le Maire a annoncé le lancement d’une concertation entre tous les acteurs du commerce. Alors qu’il inaugurait les soldes dans les grands magasins parisiens, le ministre de l’Économie a proposé de revoir l’organisation des périodes de promotions. « On peut améliorer les choses » a-t-il fait savoir.
Parmi les options possibles, le gouvernement pourrait choisir de revoir les dates de lancement des soldes ; celle d’hiver pourrait ainsi commencer dès le début du mois de janvier. Bercy planche aussi sur un raccourcissement de la durée des soldes pour faire en sorte qu’ils s’articulent mieux avec le commerce en ligne. Du côté de la Fédération nationale de l’habillement, on plaide volontiers pour doubler le nombre de périodes (on passerait de 2 à 4), mieux réparties sur l’année et plus courtes : habituellement, les commerçants perçoivent la baisse des ventes dès la troisième semaine.
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