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Un test grandeur nature va être orchestré dans une centaine de pharmacies, réparties dans quatre régions : Ile-de-France, PACA, Lorraine et Limousin. L'idée est la suivante : vendre des médicaments à l'unité plutôt qu'en boîte, selon la prescription des médecins. Les officines de test devaient à la base être beaucoup plus nombreuses (entre 200 à 600), mais finalement l'échantillon retenu par l'Inserm s'est réduit à une centaine. Elles seront recrutées à partir du 8 septembre.
La réforme, passée il y a pratiquement un an, consiste à commercialiser non pas tous les types de médicaments, mais uniquement des antibiotiques, qui représentent la grande majorité des médicaments non consommés en France. La Direction générale de la santé estime que 20% des médicaments qui prennent la poussière dans les placards des Français sont des antibiotiques; pendant ce temps, les caisses de l'Assurance Maladie ont accusé un déficit record de 12,5 milliards d'euros l'an dernier.
Le hic, c'est que les manipulations dues à la vente à l'unité vont engendrer des coûts, rétorque la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France, qui l'estime à 1 euro par jour et par client. Une mesure compensatoire a été mise en place par le gouvernement (de 500 à 1 500 euros par mois).