La place de numéro deux dans un groupe automobile dirigé par Carlos Ghosn pourrait bien devenir maudite. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il prend personnellement les choses en main quand il s'agit de remercier un collaborateur. Vendredi, Carlos Ghosn a anticipé la publication des résultats trimestriels de Nissan, et annulé un voyage en Corée du Sud pour annoncer un remaniement de la direction de Nissan, sonnant ainsi la fin de la carrière du numéro deux du groupe, Toshiyuki Shiga.
Après Carlos Tavares chez Renault, c'est au tour de Japonais de faire les frais de l'exigence de Carlos Ghosn. Le premier avait été viré, après avoir exprimé, en public ses regrets de ne pas plutôt travailler chez Ford ou GM. Carlos Ghosn avait alors scindé le poste en deux.
Chez Nissan, il a fait encore plus fort. Les désormais anciennes fonctions de Shiga vont être séparées en 3 : un poste de directeur de la performance, un directeur de la compétitivité et un troisième poste regroupant le planning stratégique, le marketing et les voitures électriques.
Quant à Shiga, qui n'avait pourtant jamais exprimé ses regrets ou ses désaccords avec Carlos Ghosn, il est mis au placard. Mais un placard doré puisqu'il occupera désormais les fonctions de vice-président du conseil d'administration en charge des affaires extérieures et de la gouvernance du groupe.
Après de tels mouvements, le message est clair pour ceux qui restent. Carlos Ghosn est encore bien présent, c'est lui qui tient les rênes du groupe, même après douze ans passés à la tête de Nissan.
Après Carlos Tavares chez Renault, c'est au tour de Japonais de faire les frais de l'exigence de Carlos Ghosn. Le premier avait été viré, après avoir exprimé, en public ses regrets de ne pas plutôt travailler chez Ford ou GM. Carlos Ghosn avait alors scindé le poste en deux.
Chez Nissan, il a fait encore plus fort. Les désormais anciennes fonctions de Shiga vont être séparées en 3 : un poste de directeur de la performance, un directeur de la compétitivité et un troisième poste regroupant le planning stratégique, le marketing et les voitures électriques.
Quant à Shiga, qui n'avait pourtant jamais exprimé ses regrets ou ses désaccords avec Carlos Ghosn, il est mis au placard. Mais un placard doré puisqu'il occupera désormais les fonctions de vice-président du conseil d'administration en charge des affaires extérieures et de la gouvernance du groupe.
Après de tels mouvements, le message est clair pour ceux qui restent. Carlos Ghosn est encore bien présent, c'est lui qui tient les rênes du groupe, même après douze ans passés à la tête de Nissan.