Le 30 décembre dernier, le juge des référés du Conseil d’Etat a rejeté la demande de suspension de la vente des parts de l’Etat dans l’aéroport de Toulouse-Blagnac. Une demande de suspension formulée par plusieurs opposants au projet, et notamment nombre de particuliers, des associations de riverains, mais aussi des élus, qui préfèreraient ne pas voir les Chinois s’emparer de la moitié de cet aéroport.
Tous dénoncent en effet un excès de pouvoir de l’Etat, qui a décidé le 4 décembre dernier de vendre ses parts dans la société d’exploitation de l’aéroport, le quatrième de France hors région parisienne, au consortium chinois Symbiose. Une vente de bijoux de familles qui devrait rapporter aux autorités quelques 308 millions d’euros.
Pourtant le Conseil d’Etat a estimé qu’aucun des moyens soulevés par les requérants n’est, en l’état de l’instruction, de nature à créer un doute sérieux sur la légalité de la procédure suivie, sur le respect de la réglementation ni sur une erreur d’appréciation du gouvernement.