Une technologie très ouverte, donc, qui permettra peut être de lutter contre le streaming et le téléchargement illégal, à l'heure où la France vient d'ordonner à certains fournisseurs d'accès à Internet de bloquer certains sites de partage de vidéo en streaming.
"Ultra Violet" permet donc de regarder des films en streaming, ou en téléchargement, n'importe quand et sur n'importe quel support connecté, tablette, PC, Mac, téléphone et même télé connectée. Pour l'instant peu de films devraient être estampillé "UV" d'ici la fin 2013 : "Pacific Rim", "Les Schtroumpfs 2", "R.I.P.D", "Elysium", "Kick Ass 2", "Conjuring : les dossier Warren" et "One Direction : le film".
Pour bénéficier d'un tel système, il suffit de créer un compte UV, sur lequel l'utilisateur stockera les films qu'il a achetés. Il peut par la suite les partager à cinq utilisateurs de son choix, qui peuvent ainsi en bénéficier gratuitement.
L'industrie du film se bouge pour l'UV. Ainsi les studios de cinéma Sony, Universal, Time Warner se sont tous associés pour le lancement de l'UV en France. On dit que Fox devrait également se joindre à l'aventure. Une rumeur court que certains futures fonctionnalités devraient par la suite être mises en place pour convertir en droits UV des films existant ne bénéficiant pas de cette mention.
Le standard "Ultra Violet" existe déjà aux Etats-Unis, au Canada, en Angleterre, en Australie, en Nouvelle-Zélande et en Irlande. Il a été lancé le 30 septembre dernier en France, en Allemagne, en Autriche et en Suisse. Rien qu'aux Etats-Unis, ce sont pas moins de 11 500 films UV et 14 millions de comptes qui ont été mis en place. Un marché prometteur pour une industrie du film moribonde depuis l'essor du téléchargement illégal.