Le Japon signe tout de même la meilleure année depuis la catastrophe de Fukushima en 2011 qui avait pratiquement arrêté toute croissance 0,5% cette année-là) et avait fait flirter le pays avec une crise sans précédents. Mais les japonais ne sont pas du genre à se laisser abattre et ont continué la lutte jusqu’à atteindre 1,6% de croissance en 2013, après 1,4% en 2012.
Les Abenomics, les réformes de Shinzo Abe, ont porté leurs fruits malgré les vives critiques qu’elles ont suscitées. Mais par rapport à ce qui se laissait entrevoir comme croissance, les attentes ont été déçues et les analystes s’inquiètent. Pour Yoshini Shinke, de l’institut de recherche Dai-chi Life, il faut encore quelques temps pour que les exportations et la consommation se stabilisent à des niveaux suffisants pour garantir la croissance.
Car si le Japon a enregistré une croissance de 4% au premier semestre, soit juste après le retour de Shinzo Abe au pouvoir, au second semestre elle n’a atteint que 1%. Un fort ralentissement qui prouve que le rythme de croisière n’est pas encore atteint.
Or, ce qui inquiète les spécialistes, c’est la hausse de la taxe sur la consommation (équivalent de la TVA). Actuellement de 3%, elle devrait augmenter pour atteindre 8% en avril 2014 au Japon. Cela a eu un impact important sur la consommation des biens chers, les japonais s’étant rués dans les magasins pour réaliser leurs investissements conséquents avant cette hausse.
La consommation devrait donc baisser chez les ménages japonais en 2014, surtout au second semestre, ce qui risque de plomber la croissance pour cette année et avoir une influence au niveau mondial.
Les Abenomics, les réformes de Shinzo Abe, ont porté leurs fruits malgré les vives critiques qu’elles ont suscitées. Mais par rapport à ce qui se laissait entrevoir comme croissance, les attentes ont été déçues et les analystes s’inquiètent. Pour Yoshini Shinke, de l’institut de recherche Dai-chi Life, il faut encore quelques temps pour que les exportations et la consommation se stabilisent à des niveaux suffisants pour garantir la croissance.
Car si le Japon a enregistré une croissance de 4% au premier semestre, soit juste après le retour de Shinzo Abe au pouvoir, au second semestre elle n’a atteint que 1%. Un fort ralentissement qui prouve que le rythme de croisière n’est pas encore atteint.
Or, ce qui inquiète les spécialistes, c’est la hausse de la taxe sur la consommation (équivalent de la TVA). Actuellement de 3%, elle devrait augmenter pour atteindre 8% en avril 2014 au Japon. Cela a eu un impact important sur la consommation des biens chers, les japonais s’étant rués dans les magasins pour réaliser leurs investissements conséquents avant cette hausse.
La consommation devrait donc baisser chez les ménages japonais en 2014, surtout au second semestre, ce qui risque de plomber la croissance pour cette année et avoir une influence au niveau mondial.