Ce sauvetage a cependant coûté cher, très cher : 107,9 milliards d’euros selon la Cour des Comptes espagnole qui a ce mardi 8 avril 2014 publié son rapport sur la période allant de 2009 à 2012. Une somme qui est largement supérieure à celle initialement estimée.
L’an dernier, le Banco de España, la banque centrale espagnole, avait estimé l’argent placé dans le sauvetage des banques à 61,3 milliards d’euros mais finalement la facture a été bien plus élevée, près de 75% de plus.
Il faut dire que l’Espagne a tenté de sauver une grande partie de ses banques qui, en 2009, étaient au nombre de 45. Ces banques, dirigées par les hommes politiques du pays, avaient, avant la crise, donné de grandes sommes aux promoteurs immobiliers et aux clients car le pays était en pleine croissance. Une croissance qui durait depuis plus d’une décennie mais qui a été stoppée nette.
Et la Cour des Comptes espagnole met également en évidence les banques qui ont le plus bénéficié du sauvetage. Contrairement à ce que l’on aurait pu penser, ce n’est pas la banque Bankia, nationalisée depuis la crise, qui a absorbé le plus d’argent. La Cam, dont les dirigeants sont proches des socialistes, aurait à elle seule touché 24,8 milliards d’euros, soit 2,4 milliards de plus que Bankia.
L’an dernier, le Banco de España, la banque centrale espagnole, avait estimé l’argent placé dans le sauvetage des banques à 61,3 milliards d’euros mais finalement la facture a été bien plus élevée, près de 75% de plus.
Il faut dire que l’Espagne a tenté de sauver une grande partie de ses banques qui, en 2009, étaient au nombre de 45. Ces banques, dirigées par les hommes politiques du pays, avaient, avant la crise, donné de grandes sommes aux promoteurs immobiliers et aux clients car le pays était en pleine croissance. Une croissance qui durait depuis plus d’une décennie mais qui a été stoppée nette.
Et la Cour des Comptes espagnole met également en évidence les banques qui ont le plus bénéficié du sauvetage. Contrairement à ce que l’on aurait pu penser, ce n’est pas la banque Bankia, nationalisée depuis la crise, qui a absorbé le plus d’argent. La Cam, dont les dirigeants sont proches des socialistes, aurait à elle seule touché 24,8 milliards d’euros, soit 2,4 milliards de plus que Bankia.