Selon le journal romain Il Messaggero, Etihad aurait annoncé ses conditions pour une reprise d’Alitalia menacée depuis des mois de faillite. A la clé il y aurait non seulement la sauvegarde de la compagnie mais également le retour des bénéfices en 2017 avec le développement de nouvelles routes.
Toutefois, les conditions pour la réussite de ce plan de sauvegarde visant à faire d’Alitalia une « compagnie à 5 étoiles » sont lourdes. Notamment sur le plan humain : Etihad demanderait pas moins de 2 700 suppressions d’emplois dans les effectifs d’Alitalia, soit plus que le pire scénario prévu par les syndicats de la compagnie aérienne.
De plus, afin de finaliser la transaction, Etihad demande aux banques qui détiennent la dette d’Alitalia de supprimer 562 millions d’euros de dette et de rallonger le délai de remboursement des 140 millions d’euros restants jusqu’en 2021. De quoi inquiéter les banques alors qu’il fut question, à un moment, de créer une société de défaisance.
Les seuls points positifs pour l’Italie dans le plan d’Etihad sont les projections concernant l’avenir de la compagnie. 7 nouvelles destinations, 16 nouvelles routes, un plan de développement de l’aéroport de Fiumicino à Rome pour devenir un « hub international » et, surtout, un chiffre d’affaires de 3,7 milliards d’euros en 2017 ponctué par un bénéfice de 108 millions d’euros.
Toutefois, les conditions pour la réussite de ce plan de sauvegarde visant à faire d’Alitalia une « compagnie à 5 étoiles » sont lourdes. Notamment sur le plan humain : Etihad demanderait pas moins de 2 700 suppressions d’emplois dans les effectifs d’Alitalia, soit plus que le pire scénario prévu par les syndicats de la compagnie aérienne.
De plus, afin de finaliser la transaction, Etihad demande aux banques qui détiennent la dette d’Alitalia de supprimer 562 millions d’euros de dette et de rallonger le délai de remboursement des 140 millions d’euros restants jusqu’en 2021. De quoi inquiéter les banques alors qu’il fut question, à un moment, de créer une société de défaisance.
Les seuls points positifs pour l’Italie dans le plan d’Etihad sont les projections concernant l’avenir de la compagnie. 7 nouvelles destinations, 16 nouvelles routes, un plan de développement de l’aéroport de Fiumicino à Rome pour devenir un « hub international » et, surtout, un chiffre d’affaires de 3,7 milliards d’euros en 2017 ponctué par un bénéfice de 108 millions d’euros.