Les patrons des entreprises publiques, soit celles dont l’Etat est actionnaire à plus de 50% comme EDF, sont déjà soumis à une limite de leur salaire. Celui-ci ne peut pas dépasser les 450 000 euros par an. Mais en tant qu’actionnaire majoritaire, l’Etat peut imposer cette décision. Pour les autres entreprises il doit faire appel à leur bonne volonté.
D’autant plus que la réduction de salaire que demande l’Etat n’est pas petite : 30% du salaire annuel. Une somme qui a été discutée avec des représentants de grandes entreprises concernées ainsi qu’avec l’Agence des participations de l’Etat. Mais il ne s’agit là que d’un montant indicatif qui n’est pas du tout obligatoire.
La demande a été faite maintenant tout simplement car les entreprises sont en train de clore leurs comptes pour 2013 et que les Assemblées Générales devraient bientôt être convoquées afin de valider ces comptes et, bien entendu, valider la rémunération des patrons. Mais il y a peu de chances que les entreprises se plient à cette décision.
D’autant plus que de nombreux observateurs y voient surtout une stratégie politique alors que les municipales de 2014 vont se tenir en ce mois de mars et que le Parti Socialiste craint un vote-sanction après avoir échoué à inverser la courbe du chômage, objectif pourtant répété à de maintes reprises par François Hollande tout au long de 2013.
D’autant plus que la réduction de salaire que demande l’Etat n’est pas petite : 30% du salaire annuel. Une somme qui a été discutée avec des représentants de grandes entreprises concernées ainsi qu’avec l’Agence des participations de l’Etat. Mais il ne s’agit là que d’un montant indicatif qui n’est pas du tout obligatoire.
La demande a été faite maintenant tout simplement car les entreprises sont en train de clore leurs comptes pour 2013 et que les Assemblées Générales devraient bientôt être convoquées afin de valider ces comptes et, bien entendu, valider la rémunération des patrons. Mais il y a peu de chances que les entreprises se plient à cette décision.
D’autant plus que de nombreux observateurs y voient surtout une stratégie politique alors que les municipales de 2014 vont se tenir en ce mois de mars et que le Parti Socialiste craint un vote-sanction après avoir échoué à inverser la courbe du chômage, objectif pourtant répété à de maintes reprises par François Hollande tout au long de 2013.