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Le gouvernement table depuis 2015 sur une croissance, en France, de 1,5 % pour l'année 2016. C'est sur cette base qu'a été fondée la loi des Finances 2016 qui devrait permettre une réduction du déficit public à 3,3 % à la fin de l'année, avant de baisser à 3 % en 2017. Mais ce taux de croissance n'a pas convaincu Bruxelles, l'OCDE ou le FMI qui tablent tous sur une croissance de 1,2 % ou 1,3 % pour l'Hexagone.
Ce lundi 29 février 2016, le ministre des Finances a été amené à réitérer ses propos : la situation économique mondiale "ne remet pas en cause" la prévision de croissance du gouvernement. La raison ? "La France est moins concernée par le ralentissement mondial" selon le ministre des Finances. Il estime que la croissance française est essentiellement issue de l'activité interne et que donc le ralentissement globale ne l'influence que très peu.
Toutefois, Michel Sapin se veut prudent : "Je ne dis pas que nous ne sommes pas du tout sensibles" au ralentissement de l'économie mondiale, a-t-il déclaré devant les journalistes. Toutefois, le gouvernement pense que son "objectif de croissance est parfaitement en ligne avec la réalité". Une déclaration forte qui, toutefois, ne devrait pas suffire à convaincre le FMI ou encore l'OCDE que la France atteindra la croissance espérée.
Ce lundi 29 février 2016, le ministre des Finances a été amené à réitérer ses propos : la situation économique mondiale "ne remet pas en cause" la prévision de croissance du gouvernement. La raison ? "La France est moins concernée par le ralentissement mondial" selon le ministre des Finances. Il estime que la croissance française est essentiellement issue de l'activité interne et que donc le ralentissement globale ne l'influence que très peu.
Toutefois, Michel Sapin se veut prudent : "Je ne dis pas que nous ne sommes pas du tout sensibles" au ralentissement de l'économie mondiale, a-t-il déclaré devant les journalistes. Toutefois, le gouvernement pense que son "objectif de croissance est parfaitement en ligne avec la réalité". Une déclaration forte qui, toutefois, ne devrait pas suffire à convaincre le FMI ou encore l'OCDE que la France atteindra la croissance espérée.