Canal+ avait l'intention de pactiser avec le groupe beIN pour diffuser la chaîne beIN Sports, qui acquiert régulièrement les droits de diffusion des grands événements sportifs, en exclusivité. Ainsi faisant, le groupe aurait contraint les amateurs de sport à s'abonner à ses offres pour bénéficier de la chaîne, actuellement diffusée sur les box de divers opérateurs.
L'accord, estimé à 1,7 milliard d'euros, était un des points forts de la stratégie de Vivendi pour redresser ses offres de télévision payante. BeIN Sports, de son côté, aurait atteint la rentabilité alors que le groupe perd près de 300 millions d'euros par an. Malheureusement, ça ne se fera pas.
L'Opinion, puis Le Figaro, avaient dévoilé que l'Autorité de la Concurrence ne voyait pas d'un bon oeil cet accord qui aurait réduit l'offre télé disponible sur les box des opérateurs français. Les acteurs du secteur avaient émis leurs craintes sur la question.
Finalement, jeudi 9 juin 2016, selon des informations de sources proches du dossier contactées par Le Figaro, l'Autorité de la Concurrence devrait mettre son véto sur l'opération. Canal+ se voit donc privée de ce nouveau levier de croissance et devra en trouver un autre pour combler les quelques 400 millions d'euros de pertes que le groupe attend en 2016.
L'accord, estimé à 1,7 milliard d'euros, était un des points forts de la stratégie de Vivendi pour redresser ses offres de télévision payante. BeIN Sports, de son côté, aurait atteint la rentabilité alors que le groupe perd près de 300 millions d'euros par an. Malheureusement, ça ne se fera pas.
L'Opinion, puis Le Figaro, avaient dévoilé que l'Autorité de la Concurrence ne voyait pas d'un bon oeil cet accord qui aurait réduit l'offre télé disponible sur les box des opérateurs français. Les acteurs du secteur avaient émis leurs craintes sur la question.
Finalement, jeudi 9 juin 2016, selon des informations de sources proches du dossier contactées par Le Figaro, l'Autorité de la Concurrence devrait mettre son véto sur l'opération. Canal+ se voit donc privée de ce nouveau levier de croissance et devra en trouver un autre pour combler les quelques 400 millions d'euros de pertes que le groupe attend en 2016.