A l'Assemblée Nationale Manuel Valls s'est rangé du côté des agriculteurs. A un peu plus d'un an de la prochaine élection présidentielle, le PS ne pouvait certainement pas laisser la crise s'enliser et les rapports s'envenimer. Du coup le Premier ministre a annoncé une baisse des charges de 7 % pour les agriculteurs. " Cumulée à la baisse de 3 % des cotisations familiales annoncée début 2015, cette disposition revient à réduire les cotisations sociales agricoles de -10 %" a-t-il précisé.
La mesure devrait toutefois coûter cher au gouvernement : 780 millions d'euros. Mais les agriculteurs devraient être satisfaits : ainsi faisant le gouvernement a baissé les charges des agriculteurs à 35 % contre 45 %... et porte le total à un niveau plus proche de la moyenne européenne qui s'établit à 30 %. De fait, les agriculteurs devraient retrouver un peu de compétitivité dans un marché très compliqué.
Si la baisse des charges résout une partie du problème, le nœud principal n'est pas défait : les distributeurs, qui négocient avec les agriculteurs, continuent de se mener une guerre sans merci et de faire baisser les prix d'achat afin de baisser les prix en magasin et d'augmenter leurs marges. Une situation qui complique la survie des exploitants mais pour laquelle le gouvernement n'a aucune solution : mercredi 17 février 2016 Manuel Valls a réitéré que "L'Etat ne peut pas fixer les prix".
La mesure devrait toutefois coûter cher au gouvernement : 780 millions d'euros. Mais les agriculteurs devraient être satisfaits : ainsi faisant le gouvernement a baissé les charges des agriculteurs à 35 % contre 45 %... et porte le total à un niveau plus proche de la moyenne européenne qui s'établit à 30 %. De fait, les agriculteurs devraient retrouver un peu de compétitivité dans un marché très compliqué.
Si la baisse des charges résout une partie du problème, le nœud principal n'est pas défait : les distributeurs, qui négocient avec les agriculteurs, continuent de se mener une guerre sans merci et de faire baisser les prix d'achat afin de baisser les prix en magasin et d'augmenter leurs marges. Une situation qui complique la survie des exploitants mais pour laquelle le gouvernement n'a aucune solution : mercredi 17 février 2016 Manuel Valls a réitéré que "L'Etat ne peut pas fixer les prix".