Alors que la Zone Euro est en déflation depuis décembre 2015, ce qui est une très mauvaise nouvelle puisque cela sanctionne l’échec de la politique de Mario Draghi, de la BCE et des gouvernements, les Etats-Unis semblaient être tirés d’affaire. Difficile, à première vue, d’imaginer que les prix à la consommation pourraient reculer dans un pays à la croissance forte et à la création d’emplois historique. En décembre 2014 le chômage a chuté à 5,6%.
Pourtant ce serait le cas, à en croire l’analyste de BNP Paribas Laura Rosner. La déflation pourrait frapper les Etats-Unis et ce dès le premier trimestre 2015, pour se poursuivre pendant le deuxième trimestre de cette année. Les prix pourraient chuter de 0,3% ou 0,4%, soit plus que la déflation enregistrée en Zone Euro pour décembre 2014 et qui s’était établie à 0,2%.
La faute, selon Laura Rosner, revient intégralement à la chute du cours du pétrole qui a fait littéralement s’effondrer le coût de l’énergie partout dans le monde. Et comme le coût de l’énergie est intégré dans le calcul de l’inflation globale, la chute du pétrole a entraîné avec elle le taux d’inflation.
Toutefois une grande différence subsiste entre les Etats-Unis et la Zone Euro : le taux d’inflation sous-jacent, c’est-à-dire le taux d’inflation hors produits volatiles comme l’énergie. Il reste bas en Zone Euro en décembre 2014, +0,8%, mais devrait être d’un niveau idéal aux Etats-Unis pour les deux premiers trimestres 2015 s’établissant, toujours selon Laura Rosner, aux alentours de 1,7%.
Pourtant ce serait le cas, à en croire l’analyste de BNP Paribas Laura Rosner. La déflation pourrait frapper les Etats-Unis et ce dès le premier trimestre 2015, pour se poursuivre pendant le deuxième trimestre de cette année. Les prix pourraient chuter de 0,3% ou 0,4%, soit plus que la déflation enregistrée en Zone Euro pour décembre 2014 et qui s’était établie à 0,2%.
La faute, selon Laura Rosner, revient intégralement à la chute du cours du pétrole qui a fait littéralement s’effondrer le coût de l’énergie partout dans le monde. Et comme le coût de l’énergie est intégré dans le calcul de l’inflation globale, la chute du pétrole a entraîné avec elle le taux d’inflation.
Toutefois une grande différence subsiste entre les Etats-Unis et la Zone Euro : le taux d’inflation sous-jacent, c’est-à-dire le taux d’inflation hors produits volatiles comme l’énergie. Il reste bas en Zone Euro en décembre 2014, +0,8%, mais devrait être d’un niveau idéal aux Etats-Unis pour les deux premiers trimestres 2015 s’établissant, toujours selon Laura Rosner, aux alentours de 1,7%.