Alors que la Grèce pourrait demander un soutien à la Russie pour se sortir de l'impasse de sa dette, voilà que l'Union Européenne met un coup de pression sur le pays dirigé d'une main de fer par Vladimir Poutine : les sanctions économiques qui le frappent seront maintenues.
"La durée des sanctions contre la Russie (...) devrait être clairement liée à la mise en oeuvre complète des accords de Minsk, en gardant à l'esprit que cela n'est envisagé que d'ici le 31 décembre 2015" a déclaré la Commission Européenne. Ce qui signifie qu'au moins jusqu'à la fin de l'année 2015 la Russie subira les sanctions.
Pire : certains pays se sont dits prêts à accentuer la pression et les sanctions si la situation ukrainienne ne se résout pas.
Pour le pays c'est une catastrophe : les sanctions économiques infligées par l'Union Européenne ont un impact direct sur le PIB de la Russie, en chute libre. Le pays est en récession et le rouble s'est littéralement effondré en 2014 rendant la situation économique encore plus compliquée.
Et pour ne rien faciliter la chute du cours du pétrole, survenue fin 2014 et début 2015, pourrait faire perdre plus de 100 milliards de dollars de PIB à la Russie, deuxième exportateur mondial de brut.
Mais Vladimir Poutine ne semble pas enclin à se plier à la volonté de Bruxelles. Ces derniers jours plusieurs manœuvres inédites et de grande ampleur ont été réalisées par l'armée russe ce qui ne laisse pas présager une sortie de crise à court terme.
"La durée des sanctions contre la Russie (...) devrait être clairement liée à la mise en oeuvre complète des accords de Minsk, en gardant à l'esprit que cela n'est envisagé que d'ici le 31 décembre 2015" a déclaré la Commission Européenne. Ce qui signifie qu'au moins jusqu'à la fin de l'année 2015 la Russie subira les sanctions.
Pire : certains pays se sont dits prêts à accentuer la pression et les sanctions si la situation ukrainienne ne se résout pas.
Pour le pays c'est une catastrophe : les sanctions économiques infligées par l'Union Européenne ont un impact direct sur le PIB de la Russie, en chute libre. Le pays est en récession et le rouble s'est littéralement effondré en 2014 rendant la situation économique encore plus compliquée.
Et pour ne rien faciliter la chute du cours du pétrole, survenue fin 2014 et début 2015, pourrait faire perdre plus de 100 milliards de dollars de PIB à la Russie, deuxième exportateur mondial de brut.
Mais Vladimir Poutine ne semble pas enclin à se plier à la volonté de Bruxelles. Ces derniers jours plusieurs manœuvres inédites et de grande ampleur ont été réalisées par l'armée russe ce qui ne laisse pas présager une sortie de crise à court terme.