Margrethe Vestager est entrée dans l'histoire pour avoir infligé le redressement fiscal le plus élevé de l'Union Européenne à Apple. Elle accuse le groupe d'avoir bénéficié d'aides d'Etat illégales ayant permis de faire baisser l'impôt sur les sociétés à 0,005 % en 2014. Mais tous les concernés démentent, à commencer par l'Etat en question, l'Irlande.
L'Irlande, qui doit désormais demander l'argent à Apple, a déjà annoncé son intention de faire appel de la décision de la Commission Européenne estimant, de son côté, n'avoir jamais avantagé la fiscalité du groupe de Cupertino. Malgré une somme qui atteint 23 % de son budget annuel, l'Irlande ne veut pas miner la confiance que les multinationales ont envers le pays et sa fiscalité déjà avantageuse de seulement 12,5 %.
Apple, sans surprise, a également annoncé faire appel de la décision mais ce qui est plus étonnant c'est la réaction vigoureuse du département du Trésor américain qui vient défendre l'entreprise de Steve Jobs. De véritables menaces ont été proférées à la suite de ce redressement fiscal.
Pour les Etats-Unis, une telle décision risque de "saper les investissements étrangers" ainsi que "l'important esprit de partenariat" entre l'UE et les Etats-Unis. Sans compter que, toujours pour le Département du Trésor, " Les "impôts rétroactifs (...) sont injustes et contraires à des principes légaux bien établis".
La Commissaire européenne à la Concurrence se retrouve donc seule contre trois géants. Reste à savoir qui de David ou Goliath remportera la victoire cette fois-ci.
L'Irlande, qui doit désormais demander l'argent à Apple, a déjà annoncé son intention de faire appel de la décision de la Commission Européenne estimant, de son côté, n'avoir jamais avantagé la fiscalité du groupe de Cupertino. Malgré une somme qui atteint 23 % de son budget annuel, l'Irlande ne veut pas miner la confiance que les multinationales ont envers le pays et sa fiscalité déjà avantageuse de seulement 12,5 %.
Apple, sans surprise, a également annoncé faire appel de la décision mais ce qui est plus étonnant c'est la réaction vigoureuse du département du Trésor américain qui vient défendre l'entreprise de Steve Jobs. De véritables menaces ont été proférées à la suite de ce redressement fiscal.
Pour les Etats-Unis, une telle décision risque de "saper les investissements étrangers" ainsi que "l'important esprit de partenariat" entre l'UE et les Etats-Unis. Sans compter que, toujours pour le Département du Trésor, " Les "impôts rétroactifs (...) sont injustes et contraires à des principes légaux bien établis".
La Commissaire européenne à la Concurrence se retrouve donc seule contre trois géants. Reste à savoir qui de David ou Goliath remportera la victoire cette fois-ci.