L'Insee est presque formelle : selon ses premières prévisions publiées ce vendredi 13 novembre 2015 le PIB de la France a crût de 0,3% au troisième trimestre 2015. Une annonce positive à moins d'un mois des élections régionales qui permet à Michel Sapin, ministre des Finances, d'être confiant pour 2015 et 2016.
Il faut dire que la situation au deuxième trimestre n'était pas rose : la croissance a été nulle. Une douche froide après un début d'année commencé en grande pompe et un premier trimestre 2015 qui avait connu une croissance fulgurante de 0,7%. Désormais, pour Bercy, c'est quasiment certain ; la croissance française de 2015 sera supérieure à 1%, peut-être même à 1,1% chiffre sur lequel table le gouvernement.
Pour Michel Sapin, enfin, la France est "sortie de cette trop longue période de croissance extrêmement faible". Dans la foulée, à l'AFP, le ministre préannonce une croissance "plus élevée pour l'année prochaine" tout en modérant ses propos : "ce n'est pas une certitude".
Le gouvernement table, pour 2016, sur une croissance de 1,5%, chiffre sur lequel a été basé la loi de Finances 2016 et qui, s'il n'est pas atteint, mettra les bâtons dans les roues de l'Etat dans son objectif de réduire le déficit public à moins de 3% d'ici 2017.
La projection de 1,5% de croissance n'est toutefois pas partagée par les grandes instances : Bruxelles estime que la croissance française sera plutôt de 1,4% tandis que l'OCDE, plus pessimiste, annonce 1,3%
Il faut dire que la situation au deuxième trimestre n'était pas rose : la croissance a été nulle. Une douche froide après un début d'année commencé en grande pompe et un premier trimestre 2015 qui avait connu une croissance fulgurante de 0,7%. Désormais, pour Bercy, c'est quasiment certain ; la croissance française de 2015 sera supérieure à 1%, peut-être même à 1,1% chiffre sur lequel table le gouvernement.
Pour Michel Sapin, enfin, la France est "sortie de cette trop longue période de croissance extrêmement faible". Dans la foulée, à l'AFP, le ministre préannonce une croissance "plus élevée pour l'année prochaine" tout en modérant ses propos : "ce n'est pas une certitude".
Le gouvernement table, pour 2016, sur une croissance de 1,5%, chiffre sur lequel a été basé la loi de Finances 2016 et qui, s'il n'est pas atteint, mettra les bâtons dans les roues de l'Etat dans son objectif de réduire le déficit public à moins de 3% d'ici 2017.
La projection de 1,5% de croissance n'est toutefois pas partagée par les grandes instances : Bruxelles estime que la croissance française sera plutôt de 1,4% tandis que l'OCDE, plus pessimiste, annonce 1,3%