Le journal du dimanche dévoile ce dimanche 3 mai 2015 une enquête quasiment aboutie de l'Autorité de la Concurrence qui vise les volaillers français : 35 entreprises dont des grands noms comme LDC (loué, Le Gaulois) ou encore Doux seraient concernées... tout comme 4 associations dont la Fédération interprofessionnelle de l'aviculture qui aurait organisé la majorité des réunions.
Car en 14 ans, soit depuis les années 2000, pas moins d'une centaine de réunions secrètes entre les professionnels du secteur auraient eu lieu afin de s'entendre sur les prix de vente de la volaille. Mais si le cartel du yaourt ne voulait qu'augmenter ses marges et faire plus de bénéfices, le cartel du poulet avait des raisons plus fondamentales d'agir à l'encontre de la loi.
Le secteur du poulet est en effet en crise en France : il souffre fortement de la concurrence étrangère et des aléas des maladies comme la grippe aviaire qui fait régulièrement chuter le prix de la viande. Résultat : en 14 ans la production de volaille a chuté de 18% en France et le risque pour les aviculteurs est grand.
Il n'empêche que l'entente sur les prix, autant d'achat que de vente, de la part des industriels du secteur est interdite. L'Autorité de la Concurrence ne pourra donc faire autre chose que sanctionner. Et les sanctions risquent d'être lourdes : en cas d'entente une entreprise risque une amende pouvant atteindre 10% de son chiffre d'affaires mondial.
Car en 14 ans, soit depuis les années 2000, pas moins d'une centaine de réunions secrètes entre les professionnels du secteur auraient eu lieu afin de s'entendre sur les prix de vente de la volaille. Mais si le cartel du yaourt ne voulait qu'augmenter ses marges et faire plus de bénéfices, le cartel du poulet avait des raisons plus fondamentales d'agir à l'encontre de la loi.
Le secteur du poulet est en effet en crise en France : il souffre fortement de la concurrence étrangère et des aléas des maladies comme la grippe aviaire qui fait régulièrement chuter le prix de la viande. Résultat : en 14 ans la production de volaille a chuté de 18% en France et le risque pour les aviculteurs est grand.
Il n'empêche que l'entente sur les prix, autant d'achat que de vente, de la part des industriels du secteur est interdite. L'Autorité de la Concurrence ne pourra donc faire autre chose que sanctionner. Et les sanctions risquent d'être lourdes : en cas d'entente une entreprise risque une amende pouvant atteindre 10% de son chiffre d'affaires mondial.