
Shutterstock/economiematin
Mario Draghi en parlait depuis des mois, presque toute l’année 2014 la rumeur d’un rachat d’actifs massif par la Banque Centrale Européenne a couru dans les couloirs et dans la presse. Mais la BCE n’a encore rien décidé. Selon les analystes ce devrait être ce jeudi 22 janvier 2015 que ce Quantitative Easing à l’européenne devrait commencer.
Si on ne connaît pas encore le détail de la chose, le QE européen s’annonce important. C’est en tout cas la volonté de Benoît Coeure, l’un des administrateurs de la BCE, qui estime que pour qu’il soit efficace ce QE doit être réellement massif.
Ainsi, plusieurs analystes tablent sur une annonce de taille : un QE qui pourrait être de 50 milliards d’euros par mois sur douze mois, voire sur 18 mois. Soit entre 600 et 900 milliards d’euros d’injectés dans l’économie européenne pour tenter d’endiguer l’inflation très basse de la zone euro. La BCE voudrait ainsi la faire remonter aux alentours de 2%.
Mais la Banque Centrale Européenne se heurte également à des critiques, notamment de la part de l’Allemagne qui reste réticente voire contraire à un assouplissement quantitatif. Au lieu de faire tourner la planche à billets, Angela Merkel et la Bundesbank aimeraient résoudre les problèmes de la zone euro par le biais des réformes déjà entamées dans les Etats-membres. La chancelière allemande craint que la solution de facilité d’un rachat d’actifs ne détourne les gouvernements des réformes entamées ou prévues.
Si on ne connaît pas encore le détail de la chose, le QE européen s’annonce important. C’est en tout cas la volonté de Benoît Coeure, l’un des administrateurs de la BCE, qui estime que pour qu’il soit efficace ce QE doit être réellement massif.
Ainsi, plusieurs analystes tablent sur une annonce de taille : un QE qui pourrait être de 50 milliards d’euros par mois sur douze mois, voire sur 18 mois. Soit entre 600 et 900 milliards d’euros d’injectés dans l’économie européenne pour tenter d’endiguer l’inflation très basse de la zone euro. La BCE voudrait ainsi la faire remonter aux alentours de 2%.
Mais la Banque Centrale Européenne se heurte également à des critiques, notamment de la part de l’Allemagne qui reste réticente voire contraire à un assouplissement quantitatif. Au lieu de faire tourner la planche à billets, Angela Merkel et la Bundesbank aimeraient résoudre les problèmes de la zone euro par le biais des réformes déjà entamées dans les Etats-membres. La chancelière allemande craint que la solution de facilité d’un rachat d’actifs ne détourne les gouvernements des réformes entamées ou prévues.