Entre 2000 et 2007 le cartel du Poulet se serait concerté pour garder artificiellement les prix de la volaille à des niveaux élevés. Une nécessité pour cette industrie qui est en crise face à la concurrence étrangère. Mais il n'empêche que ce type d'accords est illégal et l'Autorité de la Concurrence n'a pu faire autre chose que sanctionner.
Le groupe LDC, propriétaire entre autres des marques Le Gaulois et Loué, écope de 5 millions d'euros d'amende, la plus élevée dans cette affaire. Mais pour les autres accusés l'Autorité de la Concurrence a préféré réduire les amendes afin de ne pas risquer de mettre en péril les entreprises.
Ainsi Duc a vu son amende réduite de 90% à seulement 100 000 euros tandis que Ronsard, Gastronome et Galéo ont eu une amende réduite de 60%. Même le groupe Doux, en liquidation judiciaire, a eu une réduction : une amende nulle. Et pourtant le rôle de Doux aurait été central dans l'affaire.
Pour l'Autorité de la Concurrence, toutefois, l'affaire du cartel du Poulet n'est pas tout à fait semblable à celle du Cartel du Yaourt pour laquelle elle avait émis des amendes atteignant 190 millions d'euros. Les réunions, bien qu'illicites, "n'ont pas permis d'instaurer une véritable entente tarifaire pour piloter les prix de gros ou de détail sur les marchés en cause".
De plus ces discussions sur les prix "ne poursuivaient pas un objectif illégal en soi".
Le groupe LDC, propriétaire entre autres des marques Le Gaulois et Loué, écope de 5 millions d'euros d'amende, la plus élevée dans cette affaire. Mais pour les autres accusés l'Autorité de la Concurrence a préféré réduire les amendes afin de ne pas risquer de mettre en péril les entreprises.
Ainsi Duc a vu son amende réduite de 90% à seulement 100 000 euros tandis que Ronsard, Gastronome et Galéo ont eu une amende réduite de 60%. Même le groupe Doux, en liquidation judiciaire, a eu une réduction : une amende nulle. Et pourtant le rôle de Doux aurait été central dans l'affaire.
Pour l'Autorité de la Concurrence, toutefois, l'affaire du cartel du Poulet n'est pas tout à fait semblable à celle du Cartel du Yaourt pour laquelle elle avait émis des amendes atteignant 190 millions d'euros. Les réunions, bien qu'illicites, "n'ont pas permis d'instaurer une véritable entente tarifaire pour piloter les prix de gros ou de détail sur les marchés en cause".
De plus ces discussions sur les prix "ne poursuivaient pas un objectif illégal en soi".