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Alors que Volkswagen souffre du scandale, que les ventes de diesel s'érodent et que le groupe allemand a vu ses ventes chuter de 3% en octobre 2015, un sondage mené par Odoxa pour Le Parisien Aujourd'hui en France nous apprend que la vision que les Français ont du Diesel n'a pas vraiment changé.
Malgré le scandale mondial, 64% des interrogés ont "une bonne image" du carburant incriminé et décrié par les écologistes. Ils considèrent en outre que le diesel est un carburant performant (74%) et "bon marché" (64%). L'argument économique du prix du Diesel à la pompe, inférieur à celui de l'essence, semble donc prendre le dessus sur les questions écologiques et sanitaires.
Mais les Français sont toutefois plus conscients des dangers du Diesel. Ainsi 61% le considèrent polluant et 56% "dangereux pour la santé". Mais malgré tout ils continuent d'aimer ce carburant et pour 61% des Français interrogés les ventes de véhicules à motorisation Diesel ne devraient pas sensiblement baisser à la suite du scandale.
Dans les intentions d'achats de véhicules, par contre, le diesel perd du terrain. Seuls 30% des Français comptent acheter un véhicule Diesel, derrière les motorisations électriques et hybrides (33%) et les motorisations essence (34%).
L'argument du prix, toutefois, ne risque pas de durer longtemps. Le gouvernement a déjà entamé l'homogénéisation de la fiscalité du diesel et de l'essence.
Malgré le scandale mondial, 64% des interrogés ont "une bonne image" du carburant incriminé et décrié par les écologistes. Ils considèrent en outre que le diesel est un carburant performant (74%) et "bon marché" (64%). L'argument économique du prix du Diesel à la pompe, inférieur à celui de l'essence, semble donc prendre le dessus sur les questions écologiques et sanitaires.
Mais les Français sont toutefois plus conscients des dangers du Diesel. Ainsi 61% le considèrent polluant et 56% "dangereux pour la santé". Mais malgré tout ils continuent d'aimer ce carburant et pour 61% des Français interrogés les ventes de véhicules à motorisation Diesel ne devraient pas sensiblement baisser à la suite du scandale.
Dans les intentions d'achats de véhicules, par contre, le diesel perd du terrain. Seuls 30% des Français comptent acheter un véhicule Diesel, derrière les motorisations électriques et hybrides (33%) et les motorisations essence (34%).
L'argument du prix, toutefois, ne risque pas de durer longtemps. Le gouvernement a déjà entamé l'homogénéisation de la fiscalité du diesel et de l'essence.