En juin 2016 le Président de la République avait fait une annonce-choc : il prévoyait de baisser les impôts des ménages en 2017. Une baisse qui était une réponse au ras-le-bol fiscal des Français. Mais au moment de l'annonce, faite sans avoir consulté réellement Bercy, le ministre des Finances Michel Sapin avait conditionné cette baisse à une croissance suffisante en 2016.
De fait, avant l'annonce de Manuel Valls du jeudi 25 août 2016, la baisse des impôts aurait eu lieu si et seulement si la croissance en France aurait dépassé 1,7 % en 2017, une prévision très optimiste par rapport aux prévisions des principales institutions di monde dont le FMI et Bruxelles.
Jeudi 25 août 2016, contrairement aux annonces précédentes, Manuel Valls change la donne : "Nous avons fait baisser l'impôt sur le revenu depuis que je suis premier ministre. Dans mon discours de politique générale, j'avais dit que nous baisserions de cinq milliards l'impôt sur le revenu. Nous y sommes et nous allons poursuivre la baisse de l'impôt sur le revenu" a-t-il déclaré.
Dans ses propos, aucune mention de la croissance nécessaire à cette baisse d'impôts en 2017 ce qui signifie qu'elle devrait avoir lieu dans tous les cas. Ou, au minimum, si la croissance atteint les 1,5 % espérés par Bercy pour 2016, une estimation plus raisonnable que les 1,7 % mais qui reste au-dessus de ce qu'attendent Bruxelles et même la Banque de France.
De fait, avant l'annonce de Manuel Valls du jeudi 25 août 2016, la baisse des impôts aurait eu lieu si et seulement si la croissance en France aurait dépassé 1,7 % en 2017, une prévision très optimiste par rapport aux prévisions des principales institutions di monde dont le FMI et Bruxelles.
Jeudi 25 août 2016, contrairement aux annonces précédentes, Manuel Valls change la donne : "Nous avons fait baisser l'impôt sur le revenu depuis que je suis premier ministre. Dans mon discours de politique générale, j'avais dit que nous baisserions de cinq milliards l'impôt sur le revenu. Nous y sommes et nous allons poursuivre la baisse de l'impôt sur le revenu" a-t-il déclaré.
Dans ses propos, aucune mention de la croissance nécessaire à cette baisse d'impôts en 2017 ce qui signifie qu'elle devrait avoir lieu dans tous les cas. Ou, au minimum, si la croissance atteint les 1,5 % espérés par Bercy pour 2016, une estimation plus raisonnable que les 1,7 % mais qui reste au-dessus de ce qu'attendent Bruxelles et même la Banque de France.