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Le rapport du parlement n'y va pas à demi-mot : l'optimisation fiscale était pour PriceWaterCooper un véritable business qui a fleurit entre 2002 et 2010. Selon le rapport, PwC aurait envoyé 500 lettres aux "autorités fiscales luxembourgeoises". Loin d'être des lettres de délation, elles visaient à obtenir une aide pour "plus de 300 clients internationaux" qui espéraient payer un peu moins d'impôts.
Le Luxembourg aurait en effet été la plaque tournante de l'optimisation fiscale européenne, avec l'Irlande pour les groupes travaillant dans les nouvelles technologies. Ce scandale, appelé "LuxLeaks" a frappé Jean-Claude Juncker, actuel président de la Commission Européenne, de plein fouet car il a été ministre des Finances du Grand-Duché durant cette période.
Parmi les groupes identifiés il y a des grands noms : le géant du commerce en ligne Amazon, le magasin de meubles IKEA, Coca-Cola ou encore Burberry. Mais malheureusement pour lui le gouvernement britannique ne peut faire grand-chose car l'optimisation fiscale reste encore légale (même si les divers fiscs des Etats européens commencent à prendre des mesures et à redresser les comptes).
Le Parlement britannique a donc les mains liées mais propose toutefois une sanction à PwC : éliminer PwC des conrats signés avec le gouvernement britannique. Cette proposition vient de la députée du parti travailliste Margaret Hodge qui n'a pas hésité à qualifier le travail de PriceWaterCooper de "promotion de l'évasion fiscale à une échelle industrielle".
Le Luxembourg aurait en effet été la plaque tournante de l'optimisation fiscale européenne, avec l'Irlande pour les groupes travaillant dans les nouvelles technologies. Ce scandale, appelé "LuxLeaks" a frappé Jean-Claude Juncker, actuel président de la Commission Européenne, de plein fouet car il a été ministre des Finances du Grand-Duché durant cette période.
Parmi les groupes identifiés il y a des grands noms : le géant du commerce en ligne Amazon, le magasin de meubles IKEA, Coca-Cola ou encore Burberry. Mais malheureusement pour lui le gouvernement britannique ne peut faire grand-chose car l'optimisation fiscale reste encore légale (même si les divers fiscs des Etats européens commencent à prendre des mesures et à redresser les comptes).
Le Parlement britannique a donc les mains liées mais propose toutefois une sanction à PwC : éliminer PwC des conrats signés avec le gouvernement britannique. Cette proposition vient de la députée du parti travailliste Margaret Hodge qui n'a pas hésité à qualifier le travail de PriceWaterCooper de "promotion de l'évasion fiscale à une échelle industrielle".