Des prêts avec garantie de l'État
Le plan de relance comportait une mesure visant à aider les entreprises à reconstituer des fonds propres qui ont pu être malmenés en raison de la crise sanitaire. Restait à connaître le montant de l'enveloppe : « nous avons fixé désormais comme ambition 20 milliards d’euros d’encours de prêts participatifs pour la reconstitution des fonds propres des entreprises », a expliqué Bruno Le Maire durant une conférence de presse. Ces prêts qui bénéficieront de la garantie de l'État devront avoir rempli leur mission d'ici la fin 2022. Le ministre de l'Économie précise qu'un amendement sera ajouté au projet de loi finances 2021 pour intégrer le montant définitif.
Depuis le confinement, le gouvernement a mis en place un dispositif de prêt garanti par l'État, mais ce dernier se destine aux entreprises ayant des difficultés de trésorerie. Ces prêts participatifs ont comme objectif de renflouer les fonds propres des sociétés montrant un « vrai potentiel de rebond », a explique Philippe Brassac, le président de la Fédération bancaire française (FBF). Des sociétés qui ont été « pénalisées par une exploitation déficitaire sur l’exercice ».
Depuis le confinement, le gouvernement a mis en place un dispositif de prêt garanti par l'État, mais ce dernier se destine aux entreprises ayant des difficultés de trésorerie. Ces prêts participatifs ont comme objectif de renflouer les fonds propres des sociétés montrant un « vrai potentiel de rebond », a explique Philippe Brassac, le président de la Fédération bancaire française (FBF). Des sociétés qui ont été « pénalisées par une exploitation déficitaire sur l’exercice ».
Redoter les entreprises en capital
Il s'agit donc de se « redoter en capital », souligne le président de la FBF. Les sociétés ayant besoin de ces prêts participatifs pourront y faire appel au premier trimestre 2021. Toujours dans le cadre de l'aide aux entreprises ministère de l'Économie va également mettre en place un label « Relance » qui vise à drainer l'épargne des Français vers les PME qui en ont besoin. Le label sera apposé sur les organismes de placement collectif qui investissent dans les petites et moyennes entreprises. Elles aussi ont besoin du bas de laine des Français qui ont mis près de 90 milliards d'euros de côté depuis le début de la crise sanitaire.
Grâce à cette nouvelle initiative envers les PME, Bercy espère pouvoir mobiliser de 10 à 20 milliards d'euros. Une manne bienvenue, salue la CGPME, qui demande aussi aux prêts participatifs d'être simples et accessibles. Le remboursement de ces prêts devra s'étaler sur dix ans afin que ne pas peser sur les marges financières des entreprises.
Grâce à cette nouvelle initiative envers les PME, Bercy espère pouvoir mobiliser de 10 à 20 milliards d'euros. Une manne bienvenue, salue la CGPME, qui demande aussi aux prêts participatifs d'être simples et accessibles. Le remboursement de ces prêts devra s'étaler sur dix ans afin que ne pas peser sur les marges financières des entreprises.