Selon ce relevé qui concerne 2016, 500 000 Français doivent donc se débrouiller pour la vie de tous les jours sans chèques ni carte bancaire. Ils n'ont accès à aucun système de paiement autre que les espèces. Une situation de plus en plus difficile à mesure que toutes les transactions ou presque, y compris les plus basiques, peuvent (et souvent doivent) en passer par un compte bancaire. L'Observatoire recense également trois millions de Français en situation de fragilité bancaire : leur banque menace de fermer leur compte au vu de la situation financière du client.
Pour ce demi-million de Français qui sont sas compte bancaire, il existe pourtant une solution : le droit au compte. Les exclus du système financier, qui n'ont pas pu ouvrir de compte dans un établissement leur ayant refusé la procédure, peuvent demander à la Banque de France afin qu'elle désigne une banque. Celle-ci aura l'obligation de fournir au client un service bancaire minimum. L'an dernier, ce droit a été utilisé 67 000 fois, soit 3% de moins que l'année précédente.
Par contre, l'Observatoire de l'inclusion bancaire précise que le nombre de saisines a augmenté de 14% en 2015. Il semble donc que ce droit ait atteint un certain rythme. Par ailleurs, l'organisme a indiqué dans son rapport que les dépôts de dossiers de surendettement a reculé l'an dernier, de 11%. Un chiffre qui satisfera les banques tout comme les consommateurs de crédit.
Pour ce demi-million de Français qui sont sas compte bancaire, il existe pourtant une solution : le droit au compte. Les exclus du système financier, qui n'ont pas pu ouvrir de compte dans un établissement leur ayant refusé la procédure, peuvent demander à la Banque de France afin qu'elle désigne une banque. Celle-ci aura l'obligation de fournir au client un service bancaire minimum. L'an dernier, ce droit a été utilisé 67 000 fois, soit 3% de moins que l'année précédente.
Par contre, l'Observatoire de l'inclusion bancaire précise que le nombre de saisines a augmenté de 14% en 2015. Il semble donc que ce droit ait atteint un certain rythme. Par ailleurs, l'organisme a indiqué dans son rapport que les dépôts de dossiers de surendettement a reculé l'an dernier, de 11%. Un chiffre qui satisfera les banques tout comme les consommateurs de crédit.