Ces grandes entreprises sont mises en demeure par les investisseurs d’être plus transparentes sur leur rôle environnemental.
Le CDP (the Carbon Disclosure Project) qui œuvre à rendre les entreprises plus transparentes sur leur pratique environnementale, a décidé de mettre la pression sur les compagnies les plus fermées à la communication. Ainsi, à l’occasion de sa quatrième "campagne de non divulgation" (Non-Disclosure Campaign), l’organisation internationale a décidé de publier un rapport public sur son action en la matière.
Ainsi une liste de 707 entreprises accusées de ne pas donner assez d’informations sur leurs rôles en matière de climat, de préservation de l’eau et de déforestation a été publiée. Si la majorité des entreprises nommées sont américaines, on compte aussi 35 sociétés françaises dans cette liste. Et notamment Assystem, Carrefour, Dassaut, EDF, Engie, Renault ou Veolia. On notera que la major française Total, souvent pointée du doigt en France pour son impact climatique, n’est pas dans la liste.
Étonnamment, seules 12 % de ses entreprises sont liées aux énergies fossiles, derrière 27 % de sociétés impliquées dans les services liés à l’industrie et 18 % dans l’industrie manufacturière. 166 entreprises sont ciblées pour l’eau et 115 sur la déforestation. Plusieurs entreprises sont par ailleurs pointées du doigt dans plusieurs domaines. Parmi celles interpellées sur les trois sujets, on retrouve par exemple le Français Hermès, le Britannique BP ou le Chinois WH Group.