Dès lundi soir, 19h, les premières perturbations vont commencer, malgré tout la SNCF a indiqué dans ses prévisions que le trafic serait « normal ». Les retours du long week-end de Pâques seront-ils épargnés ? Rien n'est moins sûr et dans ces conditions, mieux vaut prévoir une solution alternative. C'est mardi que le trafic sera particulièrement difficile à la SNCF. La direction annonce un TGV sur huit en moyenne, un Intercités sur huit, un TER sur cinq et un Transilien sur cinq (aucun train n'est prévu sur les lignes R et U). Les Franciliens vont devoir gérer un RER A sur deux, un RER B sur trois, un RER C sur cinq, et un RER D sur quatre.
Afin d'éviter une galère trop importante pour les usagers, la SNCF a mis en place depuis le début de l'année une prime de « conducteur occasionnel » pour les cadres invités à prendre le relais pendant les grèves. Guillaume Pépy, dans le Journal du Dimanche, ne se fait pas d'illusion : il y aura des fermetures de lignes pendant le mouvement, qualifié de « très pénalisant » pour les clients de l'entreprise ferroviaire. La grève a été pensée pour avoir un « maximum d'impact sur le trafic et être le plus économe possible pour les grévistes », assure le patron de la SNCF.
Les syndicats, parmi lesquels la CGT, l'Unsa, la CFDT et SUD-Rail, bataillent contre le gouvernement sur la réforme de la SNCF, à savoir l'extinction du statu des cheminots, l'ouverture à la concurrence, la transformation de l'entreprise en société anonyme (ce qui fait craindre une privatisation de la SNCF). Cette réforme « ne règlera pas le sujet de la dette, ni celui des dysfonctionnements », assure les organisations syndicales. Elisabeth Borne, la ministre des Transports, juge « incompréhensible » l'attitude des syndicats alors que « le gouvernement est dans le dialogue ».
Afin d'éviter une galère trop importante pour les usagers, la SNCF a mis en place depuis le début de l'année une prime de « conducteur occasionnel » pour les cadres invités à prendre le relais pendant les grèves. Guillaume Pépy, dans le Journal du Dimanche, ne se fait pas d'illusion : il y aura des fermetures de lignes pendant le mouvement, qualifié de « très pénalisant » pour les clients de l'entreprise ferroviaire. La grève a été pensée pour avoir un « maximum d'impact sur le trafic et être le plus économe possible pour les grévistes », assure le patron de la SNCF.
Les syndicats, parmi lesquels la CGT, l'Unsa, la CFDT et SUD-Rail, bataillent contre le gouvernement sur la réforme de la SNCF, à savoir l'extinction du statu des cheminots, l'ouverture à la concurrence, la transformation de l'entreprise en société anonyme (ce qui fait craindre une privatisation de la SNCF). Cette réforme « ne règlera pas le sujet de la dette, ni celui des dysfonctionnements », assure les organisations syndicales. Elisabeth Borne, la ministre des Transports, juge « incompréhensible » l'attitude des syndicats alors que « le gouvernement est dans le dialogue ».