Air France est depuis des semaines au cœur d'un mouvement social qui paralyse régulièrement ses opérations. Une situation que la direction ne parvient pas à démêler, malgré une dernière proposition qui se rapproche des exigences des syndicats. Le projet d'Air France est une augmentation des salaires de 2% immédiatement, puis une hausse des salaires de 5% étalée entre 2019 et 2021. À l'origine, la direction s'était contentée de proposer 1% en 2018, en deux temps… Après avoir demandé une hausse de 6% pour rattraper six ans de gel des augmentations générales, les organisations syndicales ont proposé 5,1% de hausse, en deux temps cette année.
Mais la proposition d'Air France n'a obtenu aucune signature des syndicats. Un projet « caduc » qui confirme le blocage des discussions entre les deux parties. En attendant, les pertes s'accumulent : le manque à gagner s'élèverait à 300 millions d'euros… C'est pourquoi Jean-Marc Janaillac, le PDG du groupe, a annoncé la mise en place d'une consultation de tous les salariés. Si le résultat était négatif, « je ne vois pas comment je pourrais rester ». Le patron de la compagnie aérienne rejoue la partition de Christian Blanc, un de ses prédécesseurs, qui avait organisé une consultation interne du même genre en 1994. Avec succès.
Ce vote sera ouvert par voie électronique du 26 avril à début mai. S'il n'aura aucune valeur légale, en cas de résultat positif, l'accord sera de nouveau proposé à la signature des syndicats. Il leur reviendra alors de « prendre leurs responsabilités », a indiqué Jean-Marc Janaillac. Ce n'est pas gagné : le SNPL, le syndicat des pilotes, a ainsi évoqué une « manœuvre désespérée ». Pour la CGT, il s'agit pour la direction d'attiser la « division entre les salariés ».
Mais la proposition d'Air France n'a obtenu aucune signature des syndicats. Un projet « caduc » qui confirme le blocage des discussions entre les deux parties. En attendant, les pertes s'accumulent : le manque à gagner s'élèverait à 300 millions d'euros… C'est pourquoi Jean-Marc Janaillac, le PDG du groupe, a annoncé la mise en place d'une consultation de tous les salariés. Si le résultat était négatif, « je ne vois pas comment je pourrais rester ». Le patron de la compagnie aérienne rejoue la partition de Christian Blanc, un de ses prédécesseurs, qui avait organisé une consultation interne du même genre en 1994. Avec succès.
Ce vote sera ouvert par voie électronique du 26 avril à début mai. S'il n'aura aucune valeur légale, en cas de résultat positif, l'accord sera de nouveau proposé à la signature des syndicats. Il leur reviendra alors de « prendre leurs responsabilités », a indiqué Jean-Marc Janaillac. Ce n'est pas gagné : le SNPL, le syndicat des pilotes, a ainsi évoqué une « manœuvre désespérée ». Pour la CGT, il s'agit pour la direction d'attiser la « division entre les salariés ».