Il s'agit de ne pas s'emballer. Certes, le déficit budgétaire est moins élevé que l'an dernier, mais il reste tout de même lourd : sur les dix premiers mois de l'année, il se monte à 77,1 milliards d'euros. Mais à la fin du mois d'octobre 2016, ce déficit était de 85,5 milliards… Ces 8,4 milliards d'euros de différence s'expliquent par une hausse des recettes fiscales, à commencer par la TVA qui ont augmenté de 5,3 milliards. L'ensemble des recettes fiscales a progressé de 8,1 milliards. Les recettes nettes de l'État s'établissaient au 31 octobre à 260,1 milliards d'euros, un chiffre en hausse de 8,3 milliards.
Dans le même temps, les dépenses ont elles aussi augmenté : de 318,3 milliards fin octobre 2016, elles sont passées un an plus tard à 328,3 milliards. Selon le ministère des Finances, cette progression est due à la recapitalisation d'Areva qui a pesé 1,5 milliard sur les comptes publics, ainsi qu'à la hausse des dépenses des ministères comme prévu par la loi de finances. Les « comptes spéciaux » (qui servent aux opérations spécifiques comme la vente d'actions publiques) se sont améliorés également.
Leur solde s'établissait à -8,9 milliard, contre -19 milliards l'an dernier. La Coface a reversé des sommes en lien avec le commerce extérieur. Autre raison de l'amélioration de ces comptes spéciaux : le décalage des remboursements pour le préfinancement de la politique agricole commune.
Dans le même temps, les dépenses ont elles aussi augmenté : de 318,3 milliards fin octobre 2016, elles sont passées un an plus tard à 328,3 milliards. Selon le ministère des Finances, cette progression est due à la recapitalisation d'Areva qui a pesé 1,5 milliard sur les comptes publics, ainsi qu'à la hausse des dépenses des ministères comme prévu par la loi de finances. Les « comptes spéciaux » (qui servent aux opérations spécifiques comme la vente d'actions publiques) se sont améliorés également.
Leur solde s'établissait à -8,9 milliard, contre -19 milliards l'an dernier. La Coface a reversé des sommes en lien avec le commerce extérieur. Autre raison de l'amélioration de ces comptes spéciaux : le décalage des remboursements pour le préfinancement de la politique agricole commune.