L’impact des arrêts de travail sur les finances publiques
Parmi les principaux facteurs expliquant cette dégradation du déficit, l’indemnisation des arrêts de travail occupe une place centrale. Thomas Fatôme souligne que cette dépense a augmenté de façon exponentielle. Alors qu’elle représentait déjà un poids considérable sur les finances publiques, elle devrait croître de plus d’un milliard d’euros en 2024, portant le total des dépenses liées aux arrêts de travail à 16 milliards d’euros.
Thomas Fatôme a par ailleurs insisté sur l’importance de contrôler ces dépenses, qui grèvent lourdement les comptes de l’Assurance Maladie. Il a annoncé qu’un plan de maîtrise des arrêts de travail serait renforcé jusqu’à la fin de l’année, avec des actions ciblées. Ainsi, les assurés bénéficiant d’un arrêt de plus de 18 mois seront contactés pour faire le point sur leur situation, dans l’espoir d'identifier d'éventuelles reprises d'activité ou de mettre en place des mi-temps thérapeutiques.
Thomas Fatôme a par ailleurs insisté sur l’importance de contrôler ces dépenses, qui grèvent lourdement les comptes de l’Assurance Maladie. Il a annoncé qu’un plan de maîtrise des arrêts de travail serait renforcé jusqu’à la fin de l’année, avec des actions ciblées. Ainsi, les assurés bénéficiant d’un arrêt de plus de 18 mois seront contactés pour faire le point sur leur situation, dans l’espoir d'identifier d'éventuelles reprises d'activité ou de mettre en place des mi-temps thérapeutiques.
Le poids des maladies chroniques : une prise en charge à repenser ?
Outre la question des arrêts de travail, un autre axe de réflexion porte sur la prise en charge des maladies chroniques, qui représente une part considérable des dépenses de l’Assurance Maladie. Actuellement, les patients atteints d’une Affection de Longue Durée (ALD) bénéficient d’une couverture à 100 % pour l’ensemble des soins liés à leur pathologie. Selon plusieurs rapports internes du ministère de l’Économie, la mise en place de franchises médicales sur les dispositifs médicaux pourrait être une solution envisagée pour limiter l'impact financier de ces prises en charge.
Au-delà de ces questions spécifiques, le déficit de l’Assurance Maladie s’inscrit dans un contexte économique globalement défavorable. La France, comme d’autres pays européens, fait face à une croissance molle et à une inflation persistante. Ces deux facteurs pèsent sur les recettes publiques, tandis que les dépenses continuent d'augmenter, notamment dans les secteurs de la santé et de la protection sociale.
En 2024, la Caisse d’Amortissement de la Dette Sociale (CADES), qui avait pris en charge une partie des dettes liées à la pandémie, cessera de jouer ce rôle. Ainsi, le poids de la dette sociale retombera entièrement sur les comptes publics, accentuant encore les tensions sur le financement de l’Assurance Maladie.
Au-delà de ces questions spécifiques, le déficit de l’Assurance Maladie s’inscrit dans un contexte économique globalement défavorable. La France, comme d’autres pays européens, fait face à une croissance molle et à une inflation persistante. Ces deux facteurs pèsent sur les recettes publiques, tandis que les dépenses continuent d'augmenter, notamment dans les secteurs de la santé et de la protection sociale.
En 2024, la Caisse d’Amortissement de la Dette Sociale (CADES), qui avait pris en charge une partie des dettes liées à la pandémie, cessera de jouer ce rôle. Ainsi, le poids de la dette sociale retombera entièrement sur les comptes publics, accentuant encore les tensions sur le financement de l’Assurance Maladie.