Un coût de recharge qui pèse lourd sur le budget des automobilistes
La transition vers les véhicules électriques est en marche, notamment en Europe où la fin de la vente des véhicules thermiques est prévue pour 2035. Toutefois, cette transformation s'accompagne de nouveaux défis, notamment en ce qui concerne le coût de la recharge sur les aires d'autoroutes. Si recharger son véhicule à domicile reste abordable, les tarifs pratiqués sur les bornes rapides des autoroutes sont bien plus élevés, ce qui pèse lourdement sur le budget des automobilistes.
Un exemple frappant relevé par Le Parisien est celui d'une famille en route vers Le Havre avec une Kia EV6, qui doit faire face à des frais de recharge bien plus élevés que ceux qu'elle paie habituellement à domicile. Sur les 1.000 kilomètres de leur trajet, ils doivent s'arrêter à trois reprises pour recharger leur véhicule.
Bien que la recharge rapide prenne seulement 25 minutes, le coût, lui, est beaucoup moins attrayant. Alors qu'ils paient 19 centimes le kWh à domicile, sur l'autoroute, le tarif grimpe à 60 centimes. Ces 1.000 kilomètres de trajet revient à environ 80 euros, une somme non négligeable en comparaison des 100 euros que coûterait un trajet équivalent avec un véhicule diesel.
Un exemple frappant relevé par Le Parisien est celui d'une famille en route vers Le Havre avec une Kia EV6, qui doit faire face à des frais de recharge bien plus élevés que ceux qu'elle paie habituellement à domicile. Sur les 1.000 kilomètres de leur trajet, ils doivent s'arrêter à trois reprises pour recharger leur véhicule.
Bien que la recharge rapide prenne seulement 25 minutes, le coût, lui, est beaucoup moins attrayant. Alors qu'ils paient 19 centimes le kWh à domicile, sur l'autoroute, le tarif grimpe à 60 centimes. Ces 1.000 kilomètres de trajet revient à environ 80 euros, une somme non négligeable en comparaison des 100 euros que coûterait un trajet équivalent avec un véhicule diesel.
Des concessions qui se taillent la part du lion
Les disparités tarifaires ne manquent pas de susciter la frustration des conducteurs, d'autant que les concessionnaires d'autoroutes perçoivent une commission de 18 % sur les recharges électriques, bien au-dessus des 4 % appliqués aux autres biens vendus sur les aires. Cette situation, dénoncée par de nombreux usagers, met en lumière un double discours perçu comme hypocrite : d'un côté, les automobilistes sont encouragés à adopter des véhicules électriques pour rouler plus vert, tandis que de l'autre, les professionnels appliquent des tarifs qui semblent profiter de cette transition.
Le mécontentement est particulièrement palpable chez les propriétaires de Tesla, sur certaines aires d'autoroute la recharge coûte 60 centimes le kWh. Même les bornes Tesla affichent des tarifs plus raisonnables, oscillant entre 21 et 40 centimes.
Face à cette situation, des initiatives voient le jour pour atténuer le problème. Vinci Autoroutes, en collaboration avec l'Université Gustave Eiffel de Nantes, travaille sur une technologie de recharge par induction qui permettrait aux véhicules de se recharger tout en roulant. Les premiers essais en conditions réelles sont prévus pour début 2025, offrant ainsi un espoir de réduction des coûts de recharge sur les autoroutes et une amélioration de l'expérience des automobilistes électriques.
Le mécontentement est particulièrement palpable chez les propriétaires de Tesla, sur certaines aires d'autoroute la recharge coûte 60 centimes le kWh. Même les bornes Tesla affichent des tarifs plus raisonnables, oscillant entre 21 et 40 centimes.
Face à cette situation, des initiatives voient le jour pour atténuer le problème. Vinci Autoroutes, en collaboration avec l'Université Gustave Eiffel de Nantes, travaille sur une technologie de recharge par induction qui permettrait aux véhicules de se recharger tout en roulant. Les premiers essais en conditions réelles sont prévus pour début 2025, offrant ainsi un espoir de réduction des coûts de recharge sur les autoroutes et une amélioration de l'expérience des automobilistes électriques.