Rebond de l'hébergement et la restauration
Au mois de juillet, la perte de produit intérieur brut s'affichait entre 1% et 1,5%, selon la Banque de France. En juin, cette perte était estimée à 2%. L'institution monétaire observe que, pour le mois d'août, l'activité devrait être stable selon les chefs d'entreprise. Par contre, certains secteurs pourraient subir une dégradation de leur activité en raison de la hausse des cas de contaminations. Le rapport indique toutefois que d'autres secteurs connaîtront une « légère amélioration », ce qui permettrait de compenser.
Le regain d'activité observé en juillet est le fait du secteur de l'hôtellerie et de la restauration qui s'est fortement redressé, souligne la Banque de France. La restauration est désormais à 79% du niveau jugé normal, soit 10 points de mieux qu'en juin. Et dans l'hébergement, ce niveau est de 72%, alors qu'il plafonnait à 54% en juin. Le rapport note que « l'activité serait globalement stable dans de nombreux secteurs de l'industrie, du bâtiment et des services marchands ».
Le regain d'activité observé en juillet est le fait du secteur de l'hôtellerie et de la restauration qui s'est fortement redressé, souligne la Banque de France. La restauration est désormais à 79% du niveau jugé normal, soit 10 points de mieux qu'en juin. Et dans l'hébergement, ce niveau est de 72%, alors qu'il plafonnait à 54% en juin. Le rapport note que « l'activité serait globalement stable dans de nombreux secteurs de l'industrie, du bâtiment et des services marchands ».
Difficultés d'approvisionnement et de recrutement
Ce rebond est la conséquence directe de la levée des restrictions sanitaires pour ces secteurs. Pour d'autres en revanche, les difficultés sont liées aux difficultés d'approvisionnement qui concernent 49% de l'industrie (+2 points par rapport à juin), tandis qu'elles restent stables dans le bâtiment (à 60% tout de même). C'est le secteur de l'automobile qui est le plus touché, avec 83% des entreprises qui confirment des difficultés pour s'approvisionner.
Autre problème difficile à surmonter, celui des compétences. 48% des entreprises indiquent des difficultés à recruter, soit 4 points de plus par rapport à juin. Dans les services en particulier, on juge qu'il est compliqué de trouver de la main-d'œuvre (53%), dans le bâtiment (54%), la restauration (44%), l'hébergement (43%) et dans l'industrie (31%).
Autre problème difficile à surmonter, celui des compétences. 48% des entreprises indiquent des difficultés à recruter, soit 4 points de plus par rapport à juin. Dans les services en particulier, on juge qu'il est compliqué de trouver de la main-d'œuvre (53%), dans le bâtiment (54%), la restauration (44%), l'hébergement (43%) et dans l'industrie (31%).