Un conflit qui s’enlise chez Boeing
Depuis le 13 septembre, plus de 33.000 ouvriers de Boeing, membres de l’IAM-District 751, sont en grève, entraînant l’arrêt des chaînes d’assemblage de plusieurs modèles clés de l’entreprise, dont le célèbre Boeing 737. La direction a proposé, le 23 septembre, une augmentation des salaires de 30 % sur une période de quatre ans, ainsi qu’un bonus de 6.000 dollars et le rétablissement d’une prime de performance précédemment annulée.
Cette offre a été présentée comme la « meilleure et dernière » par Boeing, qui espérait voir la grève se terminer avant la date butoir du 27 septembre. Cependant, le syndicat IAM-District 751 a exprimé sa déception, jugeant que cette proposition « ne va pas assez loin ». Le syndicat a annoncé qu’il ne soumettrait pas l’accord au vote de ses membres et qu’il prolongerait les discussions au sein de sa base avant toute prise de décision.
Pour Boeing, cette grève représente un véritable casse-tête financier. La production de ses avions les plus vendus est paralysée, et cela s’ajoute aux nombreux retards accumulés ces dernières années. Chaque livraison d’un avion représente environ 60 % du paiement total, rendant ce blocage d’autant plus critique pour la trésorerie de l’entreprise. Le groupe a déjà pris des mesures de chômage technique partiel pour plusieurs dizaines de milliers d’employés, afin de préserver ses finances pendant cette période de débrayage.
Cette offre a été présentée comme la « meilleure et dernière » par Boeing, qui espérait voir la grève se terminer avant la date butoir du 27 septembre. Cependant, le syndicat IAM-District 751 a exprimé sa déception, jugeant que cette proposition « ne va pas assez loin ». Le syndicat a annoncé qu’il ne soumettrait pas l’accord au vote de ses membres et qu’il prolongerait les discussions au sein de sa base avant toute prise de décision.
Pour Boeing, cette grève représente un véritable casse-tête financier. La production de ses avions les plus vendus est paralysée, et cela s’ajoute aux nombreux retards accumulés ces dernières années. Chaque livraison d’un avion représente environ 60 % du paiement total, rendant ce blocage d’autant plus critique pour la trésorerie de l’entreprise. Le groupe a déjà pris des mesures de chômage technique partiel pour plusieurs dizaines de milliers d’employés, afin de préserver ses finances pendant cette période de débrayage.
Des négociations sous haute tension
Depuis le rejet à près de 95 % d’un premier projet d’accord le 12 septembre, Boeing tente de répondre aux préoccupations des employés. En plus de la hausse salariale, l’entreprise s’est engagée à augmenter sa contribution au plan d’épargne retraite et à produire son futur avion, prévu pour 2035, dans la région de Seattle, une promesse importante pour la préservation des emplois locaux. Pourtant, ces efforts n’ont pas suffi à apaiser les tensions.
La grève en cours rappelle celle de 2008, qui avait duré 57 jours avant d’aboutir à un accord. Les négociations actuelles, entamées en mars 2024, n’ont toujours pas permis de trouver un terrain d’entente, malgré l’intervention de médiateurs fédéraux les 17 et 18 septembre. La direction de Boeing, par la voix de son PDG Robert Kelly Ortberg, a réitéré son souhait de voir la grève levée rapidement. « Lever la grève est la priorité absolue », a-t-il déclaré, tout en soulignant la nécessité de maintenir le dialogue ouvert entre les deux parties.
La situation de Boeing est d’autant plus complexe que l’entreprise se trouve déjà sous pression en raison de divers problèmes de qualité et de conformité. Les crashs de deux 737 MAX en 2018 et 2019, qui ont coûté la vie à 346 personnes, ont sérieusement terni la réputation de l’avionneur. En janvier 2024, un nouvel incident impliquant un 737 MAX 9 d’Alaska Airlines a ravivé les inquiétudes concernant la sécurité de ses appareils.
La grève en cours rappelle celle de 2008, qui avait duré 57 jours avant d’aboutir à un accord. Les négociations actuelles, entamées en mars 2024, n’ont toujours pas permis de trouver un terrain d’entente, malgré l’intervention de médiateurs fédéraux les 17 et 18 septembre. La direction de Boeing, par la voix de son PDG Robert Kelly Ortberg, a réitéré son souhait de voir la grève levée rapidement. « Lever la grève est la priorité absolue », a-t-il déclaré, tout en soulignant la nécessité de maintenir le dialogue ouvert entre les deux parties.
La situation de Boeing est d’autant plus complexe que l’entreprise se trouve déjà sous pression en raison de divers problèmes de qualité et de conformité. Les crashs de deux 737 MAX en 2018 et 2019, qui ont coûté la vie à 346 personnes, ont sérieusement terni la réputation de l’avionneur. En janvier 2024, un nouvel incident impliquant un 737 MAX 9 d’Alaska Airlines a ravivé les inquiétudes concernant la sécurité de ses appareils.